L'île aux remords

Il en ressort une BD agréable car bien conçue, qui déçoit tout de même par un parti-pris scénaristique trop statique et un sentimentalisme trop prégnant.

Tels deux naufragés sur une île, les deux hommes vont faire remonter leur histoire et leurs secrets de famille. « L’île aux remords », un nouveau succès narratif et graphique pour le duo Quella-Guyot / Morice.

Didier Quella-Guyot et Sebastien Morice s’associent une nouvelle fois pour signer un récit intimise mêlant avec finesse éléments historique et fictionnel… Superbement mis en image par le trait sensible et délicat de Sébastien Morice, le scénario de Didier Quella-Guyot esquisse le portrait touchant d’un père et d’un fils prodigue qui vont, à l’occasion des crues de 1958, se livrer l’un à l’autre et apprendre à se connaître, au-delà de leurs différences… A travers leurs échanges, parfois vif, l’Île aux Remords nous interroge tant sur la parentalité que sur la nécessaire prise de conscience de notre appartenance à l’humanité, qui rend caduc tout racisme et toute discrimination… Une belle leçon de vie qui s’achève sur une note lumineuse et résolument optimiste…

Bloqué à cause d’une inondation, un père et son fils se lancent dans une discussion levant le voile sur le lourd passé familial. Un album surprenant, comportant de nombreuses surprises…

À réserver à ceux qui aiment flâner sur le cours d’une vie, L’île aux remords permet de se faire une (petite) idée du temps pas forcément bénie des Colonies.

L'île aux remords est le nouvel opus issu de la collaboration entre Didier Quella-Guyot et Sébastien Morice. Cette histoire nous ramène en 1958, mais pas seulement, car au travers des retrouvailles entre un médecin de campagne et son père berger lors des inondations catastrophiques de cette année, c'est un voyage dans le temps au travers de deux vies croisées, celle du fils et celle du père, qui décident enfin de parler et de se raconter. A travers eux, plusieurs époques anciennes ressurgissent le temps de ce récit.