Sherlock Holmes - Les chroniques de Moriarty tome 2 - Accomplissement

Ainsi s’achèvent les aventures occultes de James Moriarty, Empereur du crime que Sherlock Holmes n’a cessé de combattre jusqu’à sa supposée disparition dans la Chute du Reichenbach… Sylvain Cordurié propose un portrait iconoclaste mais envôutant, revisitant le mythe holmésien avec audace et inventivité… Son récit inspiré de l’œuvre du maître de l’horreur de Providence est superbement mis en images par un Andrea Fattori dont le trait n’en finit plus de nous envoûter…

Moriarty et son équipe se rendent à New-York avec l’objectif de détruire les deux derniers exemplaires du Necromicon, le livre alchimique. Suite et fin d’un excellent diptyque sur le meilleur ennemi de Sherlock Holmes…

Fin de l’aventure mystique consacrée au meilleur ennemi de Sherlock Holmes et qui le confrontera aux limites de ses pouvoirs occultes. Un tome riche sur un personnage passionnant.

Les auteurs ont su, dans ce diptyque, faire d'un grand méchant sanguinaire, un être d'une bravoure et d'une abnégation inusité.Moriarty reste un homme de violence et de peu de sensibilité mais il se rajoute au-dessus de cela, à la fois sa quête ésotérique d'une voie magique étroite, réservée à de rares privilégiés, et sa position de rempart contre le mal, qui finalement lui sied à merveille.Alternant imagination folle et retour aux sources de la naissance des ennemis intemporels, les auteurs ont su trouver le ton juste pour apporter leur pierre et leur imaginaire au mythe de Sherlock Holmes et de son double maléfique Moriarty.Le dessin porte cette ambiance intrigante et fantastique avec verve et authenticité.Au final, cette série, comme la quasi-totalité de la collection « 1800 » est un petit chef d'?uvre d'à-propos et de renouveau des mythes éternels de la littérature ou de l'histoire.

La littérature fantastique et policière populaire, qui vient du 19è siècle, n’a pas dit son dernier mot. Un regain d’intérêt de la bande dessinée pour les grands anciens est manifeste. C’est la perpétuation d’un certain imaginaire, d’une esthétique identifiable et d’une souplesse narrative qui y gagnent. Les lecteurs aussi.