Le poids des héros
David Sala (Scénario, Dessin, Couleurs)
Parution 19 janv. 2022
Pages 176
Format Couverture rigide
Genre Roman graphique
Éditeur CASTERMAN
Résumé
Dans Le Poids des héros, David Sala retrace sa trajectoire personnelle très tôt marquée par les figures tutélaires, mais non moins écrasantes, de ses grands-pères, héros de guerre et de la résistance. En convoquant son point de vue de petit garçon, il nous plonge dans une majestueuse et foisonnante exploration de l'enfance et de l'adolescence. Le recours à l'imaginaire permet d'approcher les zones d'ombre et les failles à bonne distance, tout en recomposant un parcours d'apprentissage et de transmission universel pour le lecteur. Sans oublier la saveur impérissable des courses en vélo, de la découverte des premiers morceaux de rap US, des premiers temps d'initiation artistique à l'école Emile Cohl.
Disponible chez l'éditeur
Toutes les offres
Vendeur
État
Prix + Livraison
Taux d'acceptation :
|
Délai moyen : jours
Commentaire :

Les offres concernent cet article :
Le poids des héros
SKU.9782203215764
Toutes les éditions
EDITIONS
Retrait en librairie

Le poids des héros
Réf. 9782203215764
Vendez le vôtre
Détails
Avis et notes
4,88
8 notes
5 étoiles
88%
4 étoiles
13%
3 étoiles
0%
2 étoiles
0%
1 étoile
0%

Gaëlle
Publié le
Comment vivre avec une histoire familiale tout aussi flatteuse que pesante ?
S'il excelle dans l'art de raconter cette vie peu banale, l'auteur ne jette pas toutes ses forces dans le récit. L'illustration est somptueuse et digne des plus grands peintres, alliant motifs des plus chamarrés et couleurs des plus éclatantes. Sala repousse loin les limites de la bande dessinée avec sa palette de teintes qui reproduit fidèlement l'ambiance de l'époque. Il ne manque rien : tapisserie bariolée au possible, tapis sinueux, vêtements aux imprimés délirants. On ne sait plus trop si l'on est dans une BD ou au musée. On pourrait frôler l'overdose, pourtant pour notre plus grande joie, nos rétines acceptent le défi.
Un très gros coup de coeur.
S'il excelle dans l'art de raconter cette vie peu banale, l'auteur ne jette pas toutes ses forces dans le récit. L'illustration est somptueuse et digne des plus grands peintres, alliant motifs des plus chamarrés et couleurs des plus éclatantes. Sala repousse loin les limites de la bande dessinée avec sa palette de teintes qui reproduit fidèlement l'ambiance de l'époque. Il ne manque rien : tapisserie bariolée au possible, tapis sinueux, vêtements aux imprimés délirants. On ne sait plus trop si l'on est dans une BD ou au musée. On pourrait frôler l'overdose, pourtant pour notre plus grande joie, nos rétines acceptent le défi.
Un très gros coup de coeur.
Comment vivre avec une histoire familiale tout aussi flatteuse que pesante ?
S'il excelle dans l'art de raconter cette vie peu banale, l'auteur ne jette pas toutes ses forces dans le récit. L'illustration est somptueuse et digne des p…
S'il excelle dans l'art de raconter cette vie peu banale, l'auteur ne jette pas toutes ses forces dans le récit. L'illustration est somptueuse et digne des p…

Vincent
Publié le
Impossible de m’endormir après une telle expérience visuelle et sensitive.
Je ne peux pas vous garantir que vous aurez la même intensité de lecture que moi. Plusieurs éléments s’étaient peut-être entendus pour me remuer ainsi : une soirée riche en émotions, une nuit de pleine lune, le fait d’avoir déjà rencontré David Sala… mais j’ai été complètement soufflé par cette incroyable BD, aux illustrations d’une beauté éblouissante, à la narration intime et ravageuse à la fois, aux dialogues qui s’immiscent en soi… je pense que les lectures qui m’ont laissé dans une telle transe sont au nombre de 10 maximum.
Je ne me suis pas identifié aux événements de cette autobiographie, je n’ai pas reconnu grand chose que je pouvais associer à mon propre vécu, mais l’empathie a néanmoins été totale : impliqué, tiraillé, bouleversé… il m’a été difficile de couper les émotions en refermant le splendide ouvrage.
Je ne peux pas vous garantir que vous aurez la même intensité de lecture que moi. Plusieurs éléments s’étaient peut-être entendus pour me remuer ainsi : une soirée riche en émotions, une nuit de pleine lune, le fait d’avoir déjà rencontré David Sala… mais j’ai été complètement soufflé par cette incroyable BD, aux illustrations d’une beauté éblouissante, à la narration intime et ravageuse à la fois, aux dialogues qui s’immiscent en soi… je pense que les lectures qui m’ont laissé dans une telle transe sont au nombre de 10 maximum.
Je ne me suis pas identifié aux événements de cette autobiographie, je n’ai pas reconnu grand chose que je pouvais associer à mon propre vécu, mais l’empathie a néanmoins été totale : impliqué, tiraillé, bouleversé… il m’a été difficile de couper les émotions en refermant le splendide ouvrage.
Impossible de m’endormir après une telle expérience visuelle et sensitive.
Je ne peux pas vous garantir que vous aurez la même intensité de lecture que moi. Plusieurs éléments s’étaient peut-être entendus pour me remuer ainsi : une s…
Je ne peux pas vous garantir que vous aurez la même intensité de lecture que moi. Plusieurs éléments s’étaient peut-être entendus pour me remuer ainsi : une s…

Natacha Lefauconnier
Publié le
« Il paraît que les gènes ont une mémoire », se souvient David Sala dans ses déambulations au parc de la Tête d’or. Lui a hérité d’une colère induite par la violence de ce qu’ont vécu ses grands-parents. En leur dédiant cet album qui lui sert d’exutoire, David Sala se déleste d’un poids. En témoigne la citation de l’écrivain Romain Gary choisie comme épigraphe : « Lorsque vous écrivez un livre sur l’horreur de la guerre, vous ne dénoncez pas l’horreur, vous vous en débarrassez. »
« Il paraît que les gènes ont une mémoire », se souvient David Sala dans ses déambulations au parc de la Tête d’or. Lui a hérité d’une colère induite par la violence de ce qu’ont vécu ses grands-parents. En leur dédiant cet album qui l…