La faute aux chinois
François Ravard (Dessin, Couleurs) | Aurélien Ducoudray (Scénario)
Parution 6 juin 2011
Pages 152
Genre Roman graphique
Éditeur FUTUROPOLIS
Résumé
La vie de Louis Mounier bascule le jour où cet ouvrier prend fait et cause pour la secrétaire du DRH de l'abattoir où il travaille. De fil en aiguille, une histoire d'amour se trame, la famille grandit, et l'ascension sociale se fait dans le sang, de poulets et d'êtres humains.
Louis Mounier travaille dans un abattoir de province. En protégeant Suzanne, la secrétaire du DRH, des grivoiseries de ses collègues, il s'attire sa sympathie et ils finissent par sortir ensemble.
Rapidement, Louis fait connaissance de Jean-Claude, le frère de Suzanne, qui travaille au service contentieux.
Curieusement, Louis se sent épié par celui-ci. Une vie plus où moins à trois s'installe, puis à quatre avec l'arrivée d'une petite fille, Pauline. Alors qu'on parle de plus en plus de délocalisation de l'usine, de licenciements, la vie de Louis bat de l'aile : sa fille refuse de grandir, sa femme devenue dépressive le rejette. C'est le moment que Jean- Claude choisit pour lui proposer d'arrondir ses fins de mois : en devenant homme de main. Commence une nouvelle carrière pour Louis, qui ne trucide plus que des poulets et de cochons, mais aussi des hommes. Cette diversification de ses activités ne connait pas la crise, au point qu'il en arrive à former un apprenti.
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la faute aux chinois
Réf. 9782754801997
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Avis et notes
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3 étoiles
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ginevra
Publié le
Le style grinçant des dessins de François Ravard et la colorisation sépia conviennent parfaitement au récit tout aussi grinçant écrit par Aurélien Ducoudray.Le côté franchement immoral m'a rappelé la période des bons vieux polars à la française comme Le cave se rebiffe, par exemple.
Le style grinçant des dessins de François Ravard et la colorisation sépia conviennent parfaitement au récit tout aussi grinçant écrit par Aurélien Ducoudray.Le côté franchement immoral m'a rappelé la période des bons vieux polars à la…
vedge
Publié le
Résumé : Chronique sociale loufoque sur un dessin simple et réaliste aux teintes appropriées de photos jaunies. Le dessin n'est pas noir et blanc, plutôt dans des teintes un peu jaunies, comme un vieil album que l'on feuillette et qui raconte une vie.Une vie de travail, un vie de famille, une vie compliquée, dans un milieu ouvrier où il est difficile de changer de classe, sauf à changer de métier et d'existence.C'est une histoire grinçante, ancrée dans la réalité mais un peu loufoque, bardée d'humour noir et d'idées mal pensantes.Le dessin et les dialogues sont à l'avenant, avec des gueules, celles des garagistes, qui font penser à ces vieux films de truand à la Lautner, et des répliques pinces sans rire à la Audiard qui font sourire.Un peu comme le journal en demi teintes d'un homme qui a cru monter mais que l'ascenseur social a ramené à son point départ, pas plus triste, seulement plus fatigué peut être.
Résumé : Chronique sociale loufoque sur un dessin simple et réaliste aux teintes appropriées de photos jaunies. Le dessin n'est pas noir et blanc, plutôt dans des teintes un peu jaunies, comme un vieil album que l'on feuillette et qui …
melville
Publié le
La faute aux chinois est un récit atypique et engagé. Un must à lire d’urgence !(...)
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ginevra
Publié le
Le style grinçant des dessins de François Ravard et la colorisation sépia conviennent parfaitement au récit tout aussi grinçant écrit par Aurélien Ducoudray.Le côté franchement immoral m'a rappelé la période des bons vieux polars à la française comme Le cave se rebiffe, par exemple.
Le style grinçant des dessins de François Ravard et la colorisation sépia conviennent parfaitement au récit tout aussi grinçant écrit par Aurélien Ducoudray.Le côté franchement immoral m'a rappelé la période des bons vieux polars à la…
vedge
Publié le
Résumé : Chronique sociale loufoque sur un dessin simple et réaliste aux teintes appropriées de photos jaunies. Le dessin n'est pas noir et blanc, plutôt dans des teintes un peu jaunies, comme un vieil album que l'on feuillette et qui raconte une vie.Une vie de travail, un vie de famille, une vie compliquée, dans un milieu ouvrier où il est difficile de changer de classe, sauf à changer de métier et d'existence.C'est une histoire grinçante, ancrée dans la réalité mais un peu loufoque, bardée d'humour noir et d'idées mal pensantes.Le dessin et les dialogues sont à l'avenant, avec des gueules, celles des garagistes, qui font penser à ces vieux films de truand à la Lautner, et des répliques pinces sans rire à la Audiard qui font sourire.Un peu comme le journal en demi teintes d'un homme qui a cru monter mais que l'ascenseur social a ramené à son point départ, pas plus triste, seulement plus fatigué peut être.
Résumé : Chronique sociale loufoque sur un dessin simple et réaliste aux teintes appropriées de photos jaunies. Le dessin n'est pas noir et blanc, plutôt dans des teintes un peu jaunies, comme un vieil album que l'on feuillette et qui …
vinceol
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Alexis176
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Natiora
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Elsed
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melville
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La faute aux chinois est un récit atypique et engagé. Un must à lire d’urgence !(...)
Thierry
Publié le
Par un scénariste militant (voir "Championzé" chez le même éditeur), le parcours familial cahotique d'un employé dans une usine d'abattage de poulets, par ailleurs tueur à gages ! C'est sombre et grinçant, et plutôt violent : un thriller sur fond de lutte des classes !!
Par un scénariste militant (voir "Championzé" chez le même éditeur), le parcours familial cahotique d'un employé dans une usine d'abattage de poulets, par ailleurs tueur à gages ! C'est sombre et grinçant, et plutôt violent : un thril…
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