Fourmies la rouge
Alex W. Inker (Scénario, Dessin, Couleurs)
Parution 5 mai 2021
Pages 112
Genre Roman graphique
Éditeur SARBACANE
Résumé
Le 1er mai 1891, malgré les interdictions patronales, les ouvriers grévistes ont décidé de défiler dans la cité textile de Fourmies (Nord), pour réclamer la journée de huit heures. La veille, affolés, les industriels des filatures ont sommé le maire de la ville, Auguste Bernier - lui-même directeur d'une usine - d'exiger du préfet l'envoi de la troupe.
Deux régiments d'infanterie de ligne, les 84e et 145e, cantonnés tout près à Avesnes-sur-Helpe et à Maubeuge, se mettent en position sur la place centrale de Fourmies, bordée par l'église, la mairie et la maison d'arrêt.
En fin de journée, une foule revendicative déboule sur la place, un officier ordonne aux soldats de tirer... Neuf personnes meurent. Elles deviendront les martyrs de la cause socialiste naissante.
En virtuose, Alex W. Inker, entraîne le lecteur au plus près des personnages, le plongeant en apnée au coeur des événements aux côtés de :
Maria, la jeune et belle ouvrière aux cheveux de feu, Kléber, le jeune porte-drapeau amoureux de Louise, Louise, l'ouvrière gouailleuse, Émile, le gamin innocent pêcheur de grenouilles, Gavroche bravache et frondeur, Un soldat, l'idéaliste qui ne tirera pas et n'épaulera même pas son fusil Lebel, Un vieux soldat, le salaud qui achèvera les blessés à la baïonnette.
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Fourmies la rouge
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Fourmies la rouge
Réf. 9782377316465
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29%
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jérôme
Publié le
Magnifique album. Très émouvant. Le trait de Inker fait merveille. Cet album me fait penser au Cri du peuple de Tardi.
Margot
Publié le
De Maria à Émile, de Louise à Kléber, ce sont 9 civils assassinés en place publique en pleine grève du 1er mai 1891. Plus qu'un fait historique, Alex W. Inker retrace avant tout 9 terribles destins que rien ne destinait à finir ainsi, lâchement abattus par des soldats à la botte des industriels. Récit concis aux touches de couleur éparses qui soulignent la beauté de ce 1er mai - rousseur candide, bouquet traditionnel, vêtements de fête - puis le sang, qui éclabousse les pavés de la place publique. Pas besoin de texte moralisateur pour terminer la lecture comme percuté par un poids-lourd, et on referme le livre en repensant à la désobéissance d'un soldat abasourdi, et la fraîcheur de ces jeunes grévistes qui ne pensaient qu'à la fête et au repos enfin mérité.
De Maria à Émile, de Louise à Kléber, ce sont 9 civils assassinés en place publique en pleine grève du 1er mai 1891. Plus qu'un fait historique, Alex W. Inker retrace avant tout 9 terribles destins que rien ne destinait à finir ainsi, …
Claire Karius
Publié le
Avec ce nouvel album « Fourmies la rouge », enchevêtrant Histoire et histoire, Alex W Inker a encore une fois représenté ce que j’aime le plus dans la bande dessinée. Quelle meilleure façon de connaître notre passé qu’en le personnalisant à travers des personnages ! D’autant plus ici qu’ils ont vraiment existé !
Avec ce nouvel album « Fourmies la rouge », enchevêtrant Histoire et histoire, Alex W Inker a encore une fois représenté ce que j’aime le plus dans la bande dessinée. Quelle meilleure façon de connaître notre passé qu’en le personnalis…
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montane
Publié le
Après le très réussi Un travail comme un autre Alex Inker revient avec un nouvel album dans lequel il s'intéresse là encore aux classes sociales les plus pauvres. Nous ne sommes plus ici dans le Sud des Etats-Unis mais dans le Nord de la France, dans cette France industrielle de…
Après le très réussi Un travail comme un autre Alex Inker revient avec un nouvel album dans lequel il s'intéresse là encore aux classes sociales les plus pauvres. Nous ne sommes plus ici dans le Sud des Etats-Unis mais dans le Nord de …
Benoît Cassel
Publié le
Une manifestation du 1er mai contre les journées de travail trop longues dans les usines textiles du nord de la France. Une chronique historique et sociale dense et sensible, par un auteur dont le talent se confirme à chaque nouvel album.
Une manifestation du 1er mai contre les journées de travail trop longues dans les usines textiles du nord de la France. Une chronique historique et sociale dense et sensible, par un auteur dont le talent se confirme à chaque nouvel alb…
Benjamin Roure
Publié le
On ressort de Fourmies la rouge (et de sa fin abrupte) édifié et bouleversé, mais sans avoir le sentiment d’avoir été manipulé : si Alex W. Inker tire sur la corde sensible, ce n’est pas celle des larmes faciles, mais celle de l’humanité de tout un chacun.
On ressort de Fourmies la rouge (et de sa fin abrupte) édifié et bouleversé, mais sans avoir le sentiment d’avoir été manipulé : si Alex W. Inker tire sur la corde sensible, ce n’est pas celle des larmes faciles, mais celle de l’humani…
Yoann
Publié le
1891, 2 ans après que le Congrès de la IIe Internationale socialiste décide, de faire du 1er mai une journée de manifestations et 7 ans après les syndicats ouvriers américains, les ouvriers des filatures réclament leurs huit heures. À Fourmies, en fin de journée, les manifestants font face à l'armée... Un général ordonne de tirer... Neuf morts...
Depuis ce jour terrible, la signification du 1er mai devient plus importante en France. Et c’est seulement en avril 1919 que cette journée est devenue une journée chômée.
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Alex W. Inker n'a pas son pareil pour conter des histoires fortes de sens. Après le superbe Un travail comme un autre il nous plonge au cœur de la lutte syndicale à travers une galerie de personnages tous très attachants. Maria, la jeune ouvrière aux cheveux rouges, Kléber le porte-drapeau, Émile le gamin frondeur, mais aussi les deux soldats, un idéaliste et un autre qui achève les blessés à la baïonnette. Le choix des couleurs (le noir du charbon et le rouge du sang) apportent encore plus de profondeur au récit.
---
Un lecture forte, dure, terrible, une lutte qui se transforme en drame. Un roman graphique qui ne peut pas vous laisser indifférents. Ce drame est porté par un scénario extrêmement bien écrit. Cette lecture est notre Histoire et cette histoire est poignante.
Depuis ce jour terrible, la signification du 1er mai devient plus importante en France. Et c’est seulement en avril 1919 que cette journée est devenue une journée chômée.
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Alex W. Inker n'a pas son pareil pour conter des histoires fortes de sens. Après le superbe Un travail comme un autre il nous plonge au cœur de la lutte syndicale à travers une galerie de personnages tous très attachants. Maria, la jeune ouvrière aux cheveux rouges, Kléber le porte-drapeau, Émile le gamin frondeur, mais aussi les deux soldats, un idéaliste et un autre qui achève les blessés à la baïonnette. Le choix des couleurs (le noir du charbon et le rouge du sang) apportent encore plus de profondeur au récit.
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Un lecture forte, dure, terrible, une lutte qui se transforme en drame. Un roman graphique qui ne peut pas vous laisser indifférents. Ce drame est porté par un scénario extrêmement bien écrit. Cette lecture est notre Histoire et cette histoire est poignante.
1891, 2 ans après que le Congrès de la IIe Internationale socialiste décide, de faire du 1er mai une journée de manifestations et 7 ans après les syndicats ouvriers américains, les ouvriers des filatures réclament leurs huit heures. À …
jérôme
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Magnifique album. Très émouvant. Le trait de Inker fait merveille. Cet album me fait penser au Cri du peuple de Tardi.
Claire Karius
Publié le
Avec ce nouvel album « Fourmies la rouge », enchevêtrant Histoire et histoire, Alex W Inker a encore une fois représenté ce que j’aime le plus dans la bande dessinée. Quelle meilleure façon de connaître notre passé qu’en le personnalisant à travers des personnages ! D’autant plus ici qu’ils ont vraiment existé !
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Margot
Publié le
De Maria à Émile, de Louise à Kléber, ce sont 9 civils assassinés en place publique en pleine grève du 1er mai 1891. Plus qu'un fait historique, Alex W. Inker retrace avant tout 9 terribles destins que rien ne destinait à finir ainsi, lâchement abattus par des soldats à la botte des industriels. Récit concis aux touches de couleur éparses qui soulignent la beauté de ce 1er mai - rousseur candide, bouquet traditionnel, vêtements de fête - puis le sang, qui éclabousse les pavés de la place publique. Pas besoin de texte moralisateur pour terminer la lecture comme percuté par un poids-lourd, et on referme le livre en repensant à la désobéissance d'un soldat abasourdi, et la fraîcheur de ces jeunes grévistes qui ne pensaient qu'à la fête et au repos enfin mérité.
De Maria à Émile, de Louise à Kléber, ce sont 9 civils assassinés en place publique en pleine grève du 1er mai 1891. Plus qu'un fait historique, Alex W. Inker retrace avant tout 9 terribles destins que rien ne destinait à finir ainsi, …
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