Oradour 1944 - L'innocence assassinée
Bruno Marivain (Dessin, Couleurs) | Jean-François Miniac (Scénario)
Parution 24 mai 2024
Pages 88
Format Couverture rigide
Genre BD Historique
Éditeur ANSPACH
Résumé
10 juin 1944. Remontant vers le front de Normandie, la division SS Das Reich détruit Oradour-sur-Glane, un paisible bourg de la Haute-Vienne, et y assassine 643 civils innocents. Seule une poignée d'entre eux parvient à s'extirper du village encerclé par les nazis. Parmi ces survivants, le jeune Robert Hébras. Ce crime de guerre marque à jamais sa vie comme celle des autres victimes, leurs familles et leurs proches.
Au fil des ans, M. Hébras s'y est mué en témoin de l'Histoire, en symbole de la lente réconciliation des peuples : ainsi, en 2013, sa rencontre avec les présidents allemands et français dans les ruines même marque la mémoire collective. L'ultime survivant du massacre aspire ainsi à ce que cette tragédie collective soit portée par bande dessinée afin de sensibiliser davantage encore à la récurrente menace de néfastes idéologies comme du révisionnisme.
C'est dans cet esprit de constante pédagogie, que Robert Hébras initie cet ouvrage choral animé par le plus scrupuleuse véracité historique, puis l'accompagne au fil de la création. Disparu en février 2023, Robert Hébras aura vu le découpage dessiné et la moitié des planches.
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Oradour 1944 - L'innocence assassinée
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Oradour 1944 - L'innocence assassinée
Réf. 9782931105245
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Bulle59
Publié le
Un article enthousiaste du quotidien belge Le Soir m'a donné envie de lire cette BD. Attiré par le bon dessin classique de Bruno Marivain, j'ai été emporté dans la poignante tragédie du 10 juin 1944, palpable dans ce récit au crescendo impeccable. Bref, une BD bouleversante puisqu'elle relate la triste réalité, nécessaire au devoir de mémoire, notamment auprès des collégiens. L'ex dernier témoin d'Oradour, Robert Hébras, a transmis le relais à ce duo d'auteurs durant ses dernières années. Belle idée ! Marivain et Miniac ont su fidèlement mettre en scène ce triste crime de guerre. Gages du sérieux de cette oeuvre aboutie à mon sens, deux labellisations la parrainent, celle de l'association des familles des martyrs d'Oradour et accessoirement celui du Ministère français des armées. Quel digne hommage aux infortunées victimes de la barbarie nazie, peut-être comme une salutaire leçon pour notre avenir incertain également...
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