La divine comédie d'Oscar Wilde
x.charCodeAt(0))))" data-href="aHR0cHM6Ly93d3cuYmRmdWd1ZS5jb20vY2F0YWxvZ3NlYXJjaC9yZXN1bHQvP3E9IEphdmllciBEZSBJc3VzaQ=="> Javier De Isusi (Scénario, Dessin, Couleurs)
Parution 16 avr. 2021
Pages 376
Genre BD Indépendante
Éditeur RACKHAM
Résumé
Le 30 novembre 1900, Oscar Wilde meurt, à 46 ans seulement, dans une chambre miteuse d'un petit hôtel rue des Beaux-Arts à Paris. Il avait été emprisonné cinq ans plus tôt pour homosexualité, et l'intégralité de ses biens avaient été saisis. Après deux ans de travaux forcés, une fois libéré, il avait quitté l'Angleterre pour Paris, sous une fausse identité, où il a vite sombré dans la déchéance. Démuni, alcoolique, il n'a plus écrit une seule ligne.
Antithèse de cette fin de vie misérable, l'existence du dramaturge et poète irlandais a été conçue comme une oeuvre d'art. Il considérait en effet sa vie comme le lieu de son génie, tandis que son oeuvre n'était que celui de son talent. Wilde a toujours aimé se regarder dans le miroir de La Divine Comédie, jusqu'à en comparer des passages à des épisodes de sa propre vie. Sa mort, image du drame implacable d'un homme ayant tout eu et tout perdu d'un coup, n'est en outre pas sans rappeler le huitième cercle de l'Enfer de Dante, le Malebolge.
Sous le pinceau virtuose de Javier de Isusi, dans une ambiance crépusculaire rehaussée par de superbes lavis sépia, se déroule l'inexorable descente aux enfers d'Oscar Wilde : dans les méandres de nuits parisiennes, entre alcool, voyous et prostitués, ou lors de rencontres avec Gide, Toulouse-Lautrec, les frères Machado et les rares amis qui ne l'avaient pas abandonné. Le récit de la chute du poète s'interrompt parfois pour donner voix et corps aux autres protagonistes de la tragédie qui se joue, à travers de brefs entretiens imaginaires délivrant anecdotes et impressions personnelles.
Javier de Isusi ne se borne donc pas au rôle de biographe scrupuleux à l'ouverture de son petit théâtre sur la scène duquel défilent les trois dernières années de la vie d'Oscar Wilde. Il se pose en investigateur, interrogeant l'homme et l'oeuvre. Qui était cet écrivain déchu qui, quelques années plus tôt, outrait les conformistes avec ses phrases assassines et ses élégants paradoxes ? Le personnage Wilde avait-il fini par engloutir son créateur ? Pour quelles raisons avait-il cessé d'écrire à sa sortie de prison ? Tentant d'éclaircir ces quelques mystères, Javier de Isusi fait petit à petit tomber le masque du poète.
Il dresse un portrait d'homme sans filtre tout en livrant un récit passionnant sur l'art et la vie, la morale et le plaisir, l'être et le paraître. Le 22 octobre 2020, Javier de Isusi s'est vu décerner le prestigieux Premio Nacional del Cómic, sous le parrainage du ministère de la Culture espagnol, pour La Divine Comédie d'Oscar Wilde.
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Canarde de BDthèque
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Bref n'achetez pas cet album, même s'il est tiré à quatre épingles. Ou alors en découpant les pages, on peut imaginer en tapisser une alcôve, un fumoir de café concert, une antichambre parisienne...
J. Milette
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En feuilletant ce bouquin, le bédéphile note d’emblée le magnifique travail au lavis sépia. Les teintes donnent au projet un côté vieillot, presque sobre, en rupture avec le héros qui ne l’est surtout pas. Le dessin est sommaire, l’artiste s’en tient à l’essentiel, aux personnages, avec parfois un bout de rue, une table ou l’intérieur d’un restaurant. Et c’est suffisant. Après tout, au théâtre, la performance des acteurs compte bien plus que les décors en carton-pâte.
En feuilletant ce bouquin, le bédéphile note d’emblée le magnifique travail au lavis sépia. Les teintes donnent au projet un côté vieillot, presque sobre, en rupture avec le héros qui ne l’est surtout pas. Le dessin est sommaire, l’art…
Benoît Cassel
Publié le
Javier de Isusi fait tomber le masque d’Oscar Wilde au travers des trois dernières années de sa vie dans les méandres de l’alcool et de la misère...