Quand je serai mort
Réal Godbout (Dessin) | Laurent Chabin (Scénario)
Parution 18 oct. 2019
Pages 80
Genre Roman graphique
Éditeur LA PASTEQUE
Résumé
Que faire quand on sort de prison aprÃÂès 10 ans, victime d'une machination particuliÃÂèrement sordide? Revivre? Difficile... Mourir, plutÃÂôt. Mais on ne voudrait pas partir seul. On voudrait entraÃÂîner avec soi l'amour, le Stade olympique ou la dÃÂémocratie... Ou bien, ÃÂàdÃÂéfaut, quelques ordures qui le mÃÂéritent bien.
Quand je serai mort, c'est la pitoyable revanche de ceux qui ont tout perdu et qui le savent. Et c'est MontrÃÂéal, aussi, la ville merveilleuse qui craque de partout, avec son maquillage qui coule et ses dessous pas trÃÂès propres...
6 ans aprÃÂès L'amÃÂérique ou le disparu, voici le grand retour de RÃÂéal Godbout en compagnie de Laurent Chabin. Le duo nous offre un polar dur, campÃÂé dans Saint-Henri...
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Quand je serai mort
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Quand je serai mort
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Laurent
Publié le
Réal Godbout, pas très connu dans l’Hexagone, n’en est pas pour autant un nouveau venu dans le domaine. Très renommé au Québec, il est le créateur du personnage mythique de Red Ketchup, un espion aussi drôle que crétin. Sur un scénario de Laurent Chabin, auteur de polars né en France et québécois d’adoption, Réal Godbout a mis en images une histoire se déroulant dans les bas-fonds de Montréal, très éloignée de la croyance européenne selon laquelle le Canada était une sorte de miroir inversé de son violent voisin étatsunien, comme un idéal paisible et bien ordonnancé.
A la manière des grands écrivains d’outre-Atlantique, Laurent Chabin décrit à travers cette enquête policière l’envers du rêve « améri-canadien », en présentant une galerie de personnages vivant en marge d’un système où seule compte la réussite sociale. Hobos, prostituées et maquereaux composent cet univers sordide où la violence feutrée des milieux de pouvoir est reproduite dans toute sa crudité, sans vernis social pour masquer des petites combines pas toujours très propres. Au vu d’un tel contexte, la ligne claire avenante de Réal Godbout peut surprendre. Son style, qui colle bien à l’univers déjanté de Red Ketchup, apparaît ici presque en peu en décalage, car si ses visages expressifs aux yeux parfois exorbités se marient bien avec l’humour noir présent dans une bonne partie de son œuvre, l’histoire est ici d’un réalisme âpre et ne prête guère à rire. Pour ce qui est de la narration en elle-même, elle reste simplissime, voire un brin superficielle, même si le dénouement est assez inattendu… de même, les personnages auraient mérité d’être un peu plus creusés…
En somme, « Quand je serai mort » constitue une lecture plaisante, sans être inoubliable, mais peut-être est-ce dû au format relativement court (80 pages) qui empêche une véritable exploration de cette réalité sociale méconnue dans un Montréal à la si bonne réputation. Quoi qu’il en soit, on pourra toujours, en tant que Français, se délecter de la truculence pittoresque du parler québécois.
A la manière des grands écrivains d’outre-Atlantique, Laurent Chabin décrit à travers cette enquête policière l’envers du rêve « améri-canadien », en présentant une galerie de personnages vivant en marge d’un système où seule compte la réussite sociale. Hobos, prostituées et maquereaux composent cet univers sordide où la violence feutrée des milieux de pouvoir est reproduite dans toute sa crudité, sans vernis social pour masquer des petites combines pas toujours très propres. Au vu d’un tel contexte, la ligne claire avenante de Réal Godbout peut surprendre. Son style, qui colle bien à l’univers déjanté de Red Ketchup, apparaît ici presque en peu en décalage, car si ses visages expressifs aux yeux parfois exorbités se marient bien avec l’humour noir présent dans une bonne partie de son œuvre, l’histoire est ici d’un réalisme âpre et ne prête guère à rire. Pour ce qui est de la narration en elle-même, elle reste simplissime, voire un brin superficielle, même si le dénouement est assez inattendu… de même, les personnages auraient mérité d’être un peu plus creusés…
En somme, « Quand je serai mort » constitue une lecture plaisante, sans être inoubliable, mais peut-être est-ce dû au format relativement court (80 pages) qui empêche une véritable exploration de cette réalité sociale méconnue dans un Montréal à la si bonne réputation. Quoi qu’il en soit, on pourra toujours, en tant que Français, se délecter de la truculence pittoresque du parler québécois.
Réal Godbout, pas très connu dans l’Hexagone, n’en est pas pour autant un nouveau venu dans le domaine. Très renommé au Québec, il est le créateur du personnage mythique de Red Ketchup, un espion aussi drôle que crétin. Sur un scénario…

Medionok
Publié le
Au bout du compte, on passe un moment agréable où on rit et où le scénario nous tient en haleine.

A. Perroud
Publié le
L'intrigue grave, un peu trop monolithique, compensée en partie par une réalisation graphique inspirée fait de Quand je serai mort une lecture poignante et sans concession.