Les yeux doux
Éric Corbeyran (Scénario) | Michel Colline (Dessin)
Parution 28 août 2024
Pages 184
Format Couverture rigide
Genre BD Science-Fiction
Éditeur GLENAT
Résumé
Produire, consommer, contrôler : bienvenue dans notre Société !
Dans un monde dystopique où les usines crachent leur épaisse fumée, les pin-up des « Yeux Doux » veillent... Aucun délit n'échappe à leurs regards langoureux et menaçants depuis qu'une compagnie de surveillance a choisi ces femmes comme logo ! Au milieu des affiches de propagande, Anatole est rivé devant les écrans de surveillance. Employé modèle, sa vie bascule le jour où il repère une jeune voleuse qu'il dénonce sur-le-champ ! Mais pas un jour ne passe sans qu'il ne repense au joli visage de cette inconnue. Car Anatole vient, sans doute pour la première fois, de tomber amoureux ! Il se lance alors à la recherche d'Annabelle, déroge aux règlements et s'embarque dans une folle aventure qui va le mener à rejoindre un réseau de rebelles. Pendant que ses nouveaux compagnons l'accueillent « au jardin des bennes ! », Annabelle se retrouve à la rue avec son frère Arsène. Tout juste licencié, ce dernier est désormais invisible aux yeux de la Société. Mais le destin ne va pas tarder à réunir Annabelle et Anatole, engagés désormais pour une même cause : la révolution ! En abandonnant sa condition de chien de garde du système, Anatole ouvre les yeux sur la manipulation de masse. Se pourrait-il que cet homme jadis maillon fort des « Yeux Doux » devienne une figure-clé du mouvement ? Une poignée de citoyens libres réussiront-ils à renverser la donne ? L'amour a-t-il encore sa place dans ce monde esclavagiste ?
Michel Colline fait une entrée fracassante chez Glénat (après Aspicman et Tueur de Cocho parus chez Treize étrange) à travers ce roman graphique tragi-comique, à mi-chemin entre 1984, Brazil, Les Temps Modernes et Metropolis, qui dénonce le consumérisme moderne avec poésie et grâce, et où des personnages vidés de leur substance retrouvent leur humanité et redécouvrent l'amour. Au scénario, Corbeyran nous surprend dans ce registre et amorce une réflexion profonde. Une pépite à surveiller de près !
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Les yeux doux
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Les yeux doux
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50%
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Dominique
Publié le
A la lecture de l'album on pense forcément à des récits que nous avons déjà lus (1984...), néanmoins on est happé par la construction des chapitres et par l'univers graphique très riche.
Rémy - Maison de la Presse Chamonix
Publié le
"Les Yeux doux" nous plonge dans un univers dystopique, magnifiquement illustré par Michel Colline, avec une touche cyberpunk, dans son esthétique chargée.
La cité, surveillée par des grandes entreprises, rappelle des classiques comme "1984".
Les personnages désespérés sont attachants, chacun cherchant un échappatoire à cette ville qui les opprime. La tension monte à mesure qu'on se demande s'il réussiront à fuir ou à se libérer de cette prison urbaine.
La cité, surveillée par des grandes entreprises, rappelle des classiques comme "1984".
Les personnages désespérés sont attachants, chacun cherchant un échappatoire à cette ville qui les opprime. La tension monte à mesure qu'on se demande s'il réussiront à fuir ou à se libérer de cette prison urbaine.
"Les Yeux doux" nous plonge dans un univers dystopique, magnifiquement illustré par Michel Colline, avec une touche cyberpunk, dans son esthétique chargée.
La cité, surveillée par des grandes entreprises, rappelle des classiques comm…
La cité, surveillée par des grandes entreprises, rappelle des classiques comm…
Eric de LA BANDE DU 9
Publié le
Quoi de mieux dans une société surpeuplée que d’avoir un monde du travail et du commerce régi par de grandes sociétés qui offrent le plein emploi et l’abondance sous les yeux de multiples pin-up placardées sur les murs de la ville. En réalité cette société est un leurre, chaque égarement mène à l’exclusion, chaque pensée mène à l’isolement, heureusement Eric Corbeyran et Michel Colline sont là pour mener la révolte et la mettre en place.
Quoi de mieux dans une société surpeuplée que d’avoir un monde du travail et du commerce régi par de grandes sociétés qui offrent le plein emploi et l’abondance sous les yeux de multiples pin-up placardées sur les murs de la ville. En …
Tous les avis
Benoît Cassel
Publié le
Des personnages exclus d’une société dictatoriale vont se retrouver en marge et réellement découvrir la vie. Un récit futuriste passionnant et poétique aux décors magnifiques.
Benjamin Roure de Bodoi
Publié le
Au fil des pages, cet appel à tout casser et se passer d’un cadre protecteur et accepté par la communauté, au prétexte de renverser une caste de puissants arrivée au pouvoir par les errances de la démocratie, est tout simplement ahurissant.
Au fil des pages, cet appel à tout casser et se passer d’un cadre protecteur et accepté par la communauté, au prétexte de renverser une caste de puissants arrivée au pouvoir par les errances de la démocratie, est tout simplement ahuris…
J. Milette de BDGest
Publié le
Cette romance improbable sur fond de régime totalitaire se fissurant sous la force de l’amour constitue une trame un tantinet convenue. L’album se montre pourtant profondément original, dans sa facture graphique, comme dans sa forme faussement badine.
Cette romance improbable sur fond de régime totalitaire se fissurant sous la force de l’amour constitue une trame un tantinet convenue. L’album se montre pourtant profondément original, dans sa facture graphique, comme dans sa forme fa…
AVRIL
Publié le
On a toujours le choix. On peut se soumettre, volontairement et servilement, aux rouages d’une machine absurde qui contrôle, tentaculairement, TOUT. Avec des airs de 1984, « Les yeux doux » nous plonge dans une ambiance dystopique où l’individu, écrasé, doit faire preuve de toute sa volonté et de tout son courage pour s’extirper d'un système devenu fou
On a toujours le choix. On peut se soumettre, volontairement et servilement, aux rouages d’une machine absurde qui contrôle, tentaculairement, TOUT. Avec des airs de 1984, « Les yeux doux » nous plonge dans une ambiance dystopique où …
Mac Arthur de BDthèque
Publié le
Au final, je ne regrette pas mon achat même si j’aurais aimé un peu plus d’originalité et surtout une fin plus marquante. Mais c’est une chouette dystopie, classique mais plaisante.
Thibault BDfugue
Publié le
Quelle histoire !! "Les yeux doux" vous rappellera forcément le classique "1984" de par son univers, ses thématiques et ses protagonistes. Lutte des classes, super entreprise omniprésente, société "démocratique" et état policier, tout y est pour que vous passiez un excellent moment ... Et un petit mot pour le dessin de Michel COLLINE juste parfait et qui se prête à merveille au sujet.
Quelle histoire !! "Les yeux doux" vous rappellera forcément le classique "1984" de par son univers, ses thématiques et ses protagonistes. Lutte des classes, super entreprise omniprésente, société "démocratique" et état policier, tout …
Luuna38
Publié le
Achat vérifié
« Les Yeux doux » d'Éric Corbeyran est une bande dessinée qui mêle habilement drame et émotions profondes. L’histoire explore les thèmes de l’amour, de la perte et de la complexité des relations humaines à travers des personnages bien développés. Le dessin, souvent enfantin ou poétique, renforce l’atmosphère intimiste de l'œuvre.
Une lecture sympa mais assez rapide.
Une lecture sympa mais assez rapide.
« Les Yeux doux » d'Éric Corbeyran est une bande dessinée qui mêle habilement drame et émotions profondes. L’histoire explore les thèmes de l’amour, de la perte et de la complexité des relations humaines à travers des personnages bien …
Eric de LA BANDE DU 9
Publié le
Quoi de mieux dans une société surpeuplée que d’avoir un monde du travail et du commerce régi par de grandes sociétés qui offrent le plein emploi et l’abondance sous les yeux de multiples pin-up placardées sur les murs de la ville. En réalité cette société est un leurre, chaque égarement mène à l’exclusion, chaque pensée mène à l’isolement, heureusement Eric Corbeyran et Michel Colline sont là pour mener la révolte et la mettre en place.
Quoi de mieux dans une société surpeuplée que d’avoir un monde du travail et du commerce régi par de grandes sociétés qui offrent le plein emploi et l’abondance sous les yeux de multiples pin-up placardées sur les murs de la ville. En …
Rémy - Maison de la Presse Chamonix
Publié le
"Les Yeux doux" nous plonge dans un univers dystopique, magnifiquement illustré par Michel Colline, avec une touche cyberpunk, dans son esthétique chargée.
La cité, surveillée par des grandes entreprises, rappelle des classiques comme "1984".
Les personnages désespérés sont attachants, chacun cherchant un échappatoire à cette ville qui les opprime. La tension monte à mesure qu'on se demande s'il réussiront à fuir ou à se libérer de cette prison urbaine.
La cité, surveillée par des grandes entreprises, rappelle des classiques comme "1984".
Les personnages désespérés sont attachants, chacun cherchant un échappatoire à cette ville qui les opprime. La tension monte à mesure qu'on se demande s'il réussiront à fuir ou à se libérer de cette prison urbaine.
"Les Yeux doux" nous plonge dans un univers dystopique, magnifiquement illustré par Michel Colline, avec une touche cyberpunk, dans son esthétique chargée.
La cité, surveillée par des grandes entreprises, rappelle des classiques comm…
La cité, surveillée par des grandes entreprises, rappelle des classiques comm…
Dominique
Publié le
A la lecture de l'album on pense forcément à des récits que nous avons déjà lus (1984...), néanmoins on est happé par la construction des chapitres et par l'univers graphique très riche.
