Rebondissements et action sont à nouveau au rendez-vous, avec de véritables personnages à l’épaisseur attachante. Le dessin, à la colorisation variée et pertinente, fait toujours appel à des perspectives audacieuses, à des jeux subtils entre avant et arrière-plans et à des plongées vertigineuses. Le plaisir de dessiner des objets est contagieux et contribue à édifier un monde riche et stimulant. Cette entrée dans le Neuvième Art est fracassante. Le vœu est émis que les deux artistes n’en restent pas là.

Les Métamorphoses 1858, une série surprennante par sa maîtrise du scénario, portée par un dessin puissant ! une histoire dense et palpitante…

JULIEN

Le nom un peu spécial des 3 tomes en rapport direct avec le scénario et les dessins. tyria jacobaeae : papillon toxique nommé "la goutte-de-sang", créé par un entomologiste ; dinocampus coccinellae : guêpe parasite qui transforme son hôte en utilisant un virus comme arme biologique pour manipuler son comportement ; cochliomyia hominivorax : mouche dont les larves ne sont pas nécrophages mais se nourrissent exclusivement de matière vivante, soit du sang et des muscles.
Quand on aligne les pages de garde des 3 tomes, on voir apparaitre l'ouroboros".
Ce sont tous ces petits détails, qui font de cette BD est une œuvre magistrale.