L'Homme en noir + ex-libris offert

L’histoire est sobre et efficace, mais surtout les images de Panacionne sont impactantes, troublantes, parfaitement en phase avec les terreurs d’enfant.

On dirait une bd pour la petite enfance avec ses dessins enfantins, ce qui nous amène bien dans l'enfance en tant que lecteur.
Puis il y a ce côté sombre, sombre comme l'homme en noir qui déteint sur le dessin, et ces couleurs si vives et joviales.
Tout est fait pour nous faire retomber en enfance pour être plus proche de cet enfant et ses... cauchemars?
Ça se lit vite, c'est efficace et très bien amené.
Sujet sombre mais très agréable à lire.

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Un sujet difficile et souvent traité que Giovanni Di Gregorio et Gregory Panaccione approchent de manière nouvelle et touchante. Une lecture qui reste.

Remarquablement bien écrit par un Giovanni Di Gregorio très inspiré et mis en scène avec virtuosité, l’Homme en Noir aborde avec finesse et une infinie pudeur les violences sexuelles faites aux enfants. Mattéo a tout pour être heureux. Le jour, il vit une vie ordinaire de petit garçon, élevé par des parents attentionnés, passant des moments complices avec son meilleur copain et jouant avec un chien un peu foufou… Mais lorsque vient le jour se retire pour laisser place à la nuit, lorsque vient l’heure de gagner son lit, une sourde angoisse l’assaille… Car il sait que cette nuit comme toute les autres, ses rêves vont être visités par l’Homme en Noir et virer au cauchemar… Peu à peu ses peurs nocturnes vont déteindre sur sa joie de vivre, au grand désespoir de ses parents… Le sujet douloureux est abordé avec une justesse confondante, prenant le lecteur aux tripes, le remuant, le chamboulant dans son impuissance à venir en aide à ce gamin qui devrait, comme tout enfant, avoir le droit au bonheur et à l’insouciance de l’enfance… L’Homme en Noir est un album aussi édifiant que salutaire, une grande œuvre incontournable…

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Attention âme sensible s’abstenir ! C’est une œuvre perturbante et déroutante, elle ne peut que vous laisser un sentiment de haine ou d’amertume. Impossible d’être indifférent face aux génies des auteurs comme le clair-obscur de Panaccione. Les traumatismes vécus et vus à travers les yeux de l’enfant est d’autant plus prenant et angoissant.

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C'est malheureusement une réalité, plus de 80% des agresseurs font parti du cercle familial ou proche des victimes... C'est un album aussi dur (dans le sujet qu'il aborde) que salutaire que nous proposent nos deux auteurs.

Un album très touchant sur un sujet que je ne vais pas dévoiler, même si la plupart des lecteurs potentiels doivent déjà savoir ce dont il est question.
Les dessins, dans un style plutôt naïf, collent très bien au contexte de l'enfance, et sont immersifs. Rien à dire de ce côté.
Concernant l'histoire, elle est globalement bien menée, et on partage le ressenti et la détresse du personnage principal (le dessin n'est pas étranger à cette réussite). J'ai tout de même deux petites réserves : Tout d'abord, la fin est un peu rushée. Toute la résolution tient sur 2 planches, après une montée assez progressive (voire un poil lente, si je devais être difficile). Ensuite, il faut tout de même admettre que la fin se voit venir à 3 km. J'imagine que le but des auteurs n'était pas de susciter une surprise choquée, mais il y aurait peut-être eu moyen d'entretenir tout de même un peu plus le mystère. Bon, il y a tout de même une révélation que je n'avais pas vu venir, mais on passe tellement vite dessus que ça ne marque pas tant que ça.
En conclusion, un album réussi, malgré une narration pas parfaitement maitrisée.

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Mattéo est un gentil petit garçon, il a des parents qui l’aiment et Tommy, son chiot
qu’il adore. Les journées à l’école se déroulent normalement, mais quand l’heure du
coucher arrive, Mattéo semble anxieux. Pour calmer son inquiétude, il demande
toujours à ses parents de lui raconter la même histoire « Le livre des supers
animaux » et il finit par s’endormir… Mais depuis quelques mois, Mattéo fait le même
cauchemar, celui de l’homme en noir et fait souvent pipi au lit. Inquiète, sa maman
parvient à le convaincre d’aller voir une psychologue pour tenter de comprendre
pourquoi il fait ce cauchemar. L’homme en noir est un récit bouleversant qui se place
du point de vue de l’enfant et de sa pysché pour parler de l’abus.

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Ce récit poignant et nécessaire aborde un sujet de société grave et malheureusement bien trop fréquent. Giovanni Di Gregorio signe le scénario, accompagné des dessins (toujours aussi incroyables au passage) de Grégory Panaccione. L’ouvrage traite le thème délicat des violences faites aux enfants, en adoptant le point de vue du petit Matthéo. De plus, le dénouement est plutôt surprenant. À lire jusqu’à la dernière page.

Un super rappel de toujours être vigilant et attentifs aux signes de détresse chez les enfants.

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Matteo, un jeune garçon jovial, passe son temps entre ses figurines, son chien et son copain Ivan. Mais la nuit venue, l’homme noir vient et Matteo ne sait que faire.

Les angoisses du jeune héros sont incarnées avec beaucoup de puissance. Cette silhouette sombre qui s'insinue dans les angles morts, attendant le bon moment pour se déployer, possède une densité incroyable.

Sans conteste la BD qui m'a le plus marqué cette année... Un sujet déjà travaillé plusieurs fois, mais ici, on atteint des sommets émotionnellement parlants... Un travail magistral de Grégory Panaccione et de Giovanni Di Gregorio (les sœurs Gremillet).

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Panaccione a toujours eu le chic pour faire passer des émotions avec son dessin, sans avoir forcément besoin de texte comme appui. Il est donc tout indiqué pour illustrer une immonde histoire d'inceste.
"L'homme en noir" est vu par le prisme de la victime, Mattéo : ce qu'il voit, ce qu'il vit, ce qu'il ressent et comment il gère l'horreur.
Comme toujours un récit horrible mais nécessaire.

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