L'arabe du futur tome 5 - Une jeunesse au moyen-orient (1992-1994)

Avec ce 5ème Tome, Riad sattouf nous raconte son adolescence, ses premiers émois, sa difficulté à trouver sa place et l'apprentissage de la vie sans son petit frère.
Avec son style graphique très personnel et un récit toujours aussi drôle l'auteur nous régal une fois de plus.

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J'ai retrouvé avec plaisir le jeune Riad dans ce 5ème opus. Même si le sujet principal est plus grave, Sattouf garde le trait d'humour qui caractérisait déjà les épisodes précédents.
Côté dessin et couleur, pas de changement non plus. Les personnages ont grandi et vieilli, le monde qui les entoure aussi. Commencent à apparaître, dans notre société, quelques phénomènes de violences juvéniles, qui trouvent, malheureusement, un écho dans l'actualité d'aujourd'hui.
À part ça ?
Riad trimballe toujours sa carcasse dégingandée, son côté rêveur, le cerveau en ébullition perpétuelle à s'interroger sur tout et rien, les questions existentielles ou non, traçant sa route.
Celle qui va sans doute le conduire à ce qu'il nous livre, depuis quelques années maintenant, le dessin.
14 ans les gauloises, disait la chanson. Riad, lui, son adolescence c'est toujours et avant tout sa famille, mais c'est aussi...les filles...
Le problème c'est que, maintenant, je n'ai qu'une envie, lire le tome 6, mais il faut attendre et moi, je ne suis pas patient... (là, il faut m'imaginer comme dans les albums, dessiné dans une bulle rouge...)

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Toujours un plaisir à lire !

Le style de riad sattouf est toujours aussi attachant. On en voudrait toujours plus. Hâte de découvrir la suite et fin de cette série.

Au début L’Arabe du futur c’était rigolo.
Et puis il y a eu cet incroyable tome 4 qui a tout vu chavirer. Avec l’embigotage (terme utilisé dans sa conférence live par Riad Sattouf) du père qui a donné une tout autre tournure à leur vie de famille.
Pour Riad qui a désormais 14 ans et pour tous ceux qui l’entourent, le quotidien prend l’allure d’un combat.
Il ne s’agit plus là de lutter contre l’acné et les mèches rebelles. On n’est pas dans les Beaux gosses, on n’est pas dans Retour au collège, on n’est pas dans les Pauvres aventures de Jérémie, ni dans le Manuel du puceau ni dans Ma circoncision, ni dans La vie secrète des jeunes et encore moins dans Pipit Farlouse ; on est dans la vie de Riad Sattouf en 1992 et croyez-moi ou pas mais il y a de quoi angoisser très fort.
Je ne dis trop rien par peur que vous n’ayez lu le 4.
Riad Sattouf expose ici une grande tragédie familiale tout en continuant à faire rire, à mettre en lumière l’ingratitude de l’adolescence et de la vie sans pour autant s’apitoyer.
Pas de pathos, que du talent dans cette série incontournable de notre patrimoine BD ! On a hâte de connaître la suite et un peu peur aussi.
Car l’auteur garde ses secrets et bien malin qui pourra prédire l’avenir !
On est tenus en haleine, à la fois horrifiés par la situation et admiratifs de la retranscription de cette incroyable histoire.
Riad Sattouf, petit bonhomme bondissant et espiègle de la BD en a sous la pédale. Certes, la vie lui a filé de quoi remplir 6 volumes mais encore fallait-il savoir s’en emparer.
Un grand grand bravo Riad Sattouf pour cette série.
J’ai envie de faire la holà.

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