Kujô l'implacable tome 10
Shôhei Manabe (Scénario, Dessin)
Parution 9 mai 2025
Pages 192
Format Couverture souple
Genre Seinen
Éditeur KANA
Résumé
Kujô est derrière les barreaux ?! Mibu l'a dénoncé pour recel de malfaiteurs et demande à maître Nagaragi de devenir son nouvel avocat. Kyôgoku de son côté, épaulé par maître Yamashiro, compte bien se venger de ce traître de Mibu. Pour se sortir de sa garde à vue, Kujô va devoir demander l'aide d'une personne particulière...
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Kujô l'implacable tome 10
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Kujô l'implacable tome 10
Réf. 9782505133209
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Le tome 10 de Kujô l’Implacable est un concentré de tension sourde et de justice équivoque. Ici, le récit s’affine, se resserre, abandonne la surenchère pour un tempo lent, presque oppressant. Kujô, plus que jamais, incarne une figure liminale : entre juge et bourreau, ange et démon. Ce tome ne cherche pas à faire progresser une intrigue classique, mais à éroder les contours de la morale.
L’écriture joue sur le paradoxe : plus Kujô semble sûr de son jugement, plus le lecteur doute. La violence n’est jamais gratuite, mais elle est toujours glaçante. L’auteur ne nous donne pas de héros, seulement des hommes fatigués qui se débattent avec la pourriture du réel.
La mise en scène graphique est particulièrement marquante. Plans fixes sur les regards, pauses longues sur les silences, l’auteur déploie une esthétique du vide : ce qui n’est pas dit pèse plus que les dialogues. Les visages parlent plus que les mots. Le sang ne coule pas pour choquer, mais pour signifier une rupture.
L’affaire traitée dans ce volume — à première vue banale — devient sous la plume de Tanaka une autopsie de la société japonaise : faux-semblants familiaux, loi incapable, dignité détruite. Kujô tranche, mais chaque verdict semble coûter un peu de son âme.
Ce volume atteint un équilibre rare entre suspense procédural et tragédie humaine. Le rythme est lent mais implacable, comme un compte à rebours sans espoir. Les frontières entre culpabilité et souffrance s’effacent. Qui est puni, qui est sauvé ? Le doute persiste bien après la dernière page.
Plus qu’une enquête, Kujô l’Implacable devient ici un miroir obscur tendu au lecteur. Ce n’est pas un plaisir de lecture au sens classique : c’est une expérience, une morsure froide et précise dans nos certitudes.
L’écriture joue sur le paradoxe : plus Kujô semble sûr de son jugement, plus le lecteur doute. La violence n’est jamais gratuite, mais elle est toujours glaçante. L’auteur ne nous donne pas de héros, seulement des hommes fatigués qui se débattent avec la pourriture du réel.
La mise en scène graphique est particulièrement marquante. Plans fixes sur les regards, pauses longues sur les silences, l’auteur déploie une esthétique du vide : ce qui n’est pas dit pèse plus que les dialogues. Les visages parlent plus que les mots. Le sang ne coule pas pour choquer, mais pour signifier une rupture.
L’affaire traitée dans ce volume — à première vue banale — devient sous la plume de Tanaka une autopsie de la société japonaise : faux-semblants familiaux, loi incapable, dignité détruite. Kujô tranche, mais chaque verdict semble coûter un peu de son âme.
Ce volume atteint un équilibre rare entre suspense procédural et tragédie humaine. Le rythme est lent mais implacable, comme un compte à rebours sans espoir. Les frontières entre culpabilité et souffrance s’effacent. Qui est puni, qui est sauvé ? Le doute persiste bien après la dernière page.
Plus qu’une enquête, Kujô l’Implacable devient ici un miroir obscur tendu au lecteur. Ce n’est pas un plaisir de lecture au sens classique : c’est une expérience, une morsure froide et précise dans nos certitudes.
Le tome 10 de Kujô l’Implacable est un concentré de tension sourde et de justice équivoque. Ici, le récit s’affine, se resserre, abandonne la surenchère pour un tempo lent, presque oppressant. Kujô, plus que jamais, incarne une figure …