Gaston - Le retour de Lagaffe
Delaf (Scénario, Dessin)
Gaston, c'est un des personnages les plus sympathiques de toute la bande dessinée franco-belge. Né il y a 66 ans sous le crayon d'André Franquin, Gaston est au début un antihéros paresseux qui très vite va devenir un personnage à l'imagination et à l'énergie débordantes (tant qu'il ne s'agit pas de travailler). La série comporte une galerie de personnages réjouissante : Moizelle Jeanne, l'amoureuse transie de Gaston (qui ne capte aucun des signaux qu'elle envoie) ; M. De Mesmaecker, l'homme d'affaires irascible qui n'arrive jamais à signer des contrats ; Prunelle, le patron stressé de Gaston, victime favorite de ses inventions, etc. « Gaston » est sans conteste la série la plus drôle de l'histoire de la bande dessinée franco-belge, servie par un graphisme expressif et ultra dynamique.
Afin de respecter au mieux l'esprit et l'oeuvre de Franquin, Delaf a réalisé un travail d'analyse extrêmement méticuleux. Le résultat est incroyable et magnifique !

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Avis et notes


Débats sur le "pour ou contre" une reprise de Gaston de côté, on se retrouve avec un album franchement bon ! Visuellement, c'est proche de la perfection. Bravo monsieur Delaf. Les gags font mouche, on sourit, on ricane et on est ravi de retrouver tous ces personnages. Bref, on est bien dans du Gaston.
Personnellement, j'aime à le voir comme une passerelle pour notre jeunesse qui ne connait pas forcément très bien ce fabuleux personnage et si cette reprise peut l'amener à s'y intéresser et à l'apprécier comme je l'ai apprécié plus jeune, alors c'est un grand OUI !
Débats sur le "p…

J'ai souri, j'ai ri, parfois aux éclats.
J'ai pensé à Franquin et j'aime l'idée qu'il aurait ri aussi.
Delaf a les coudées franches et ne s'en prive pas : il peut mettre en scène Fantasio ET Prunelle ; c'est inédit (pour rappel, Prunelle va remplacer Fantasio dans la série d'origine quand Franquin passe la série Spirou à Fournier).
Bien sûr, on retrouve tous les personnages secondaires, y compris Monsieur Dupuis, le fondateur, qu'on ne voit jamais. À cette présence invisible et toujours menaçante, Delaf en rajoute une plus bienveillante et toute aussi légendaire dans l'histoire du journal Spirou : André Franquin.
J'ai souri, j'ai ri, parfois aux éclats.
J'ai pensé à Franquin et j'aime l'idée qu'il aurait ri aussi.
Delaf a les coudées franches et ne s'en prive pas : il peut mettre en scène Fantasio ET Prunelle ; c'est inédi…
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