Danthrakon tome 2 - Lyreleï la fantasque

La suite des aventures de Nuwan et de son amie Lérëh qui les amènent à fuir pour échapper au terrible inquisiteur Amutu sont aussi palpitantes que pour le premier volet qui mettait en place toute l'histoire. On voit bien la patte d'Arleston qui a imaginé ce scénario. C'est toujours aussi bien et c'est un grand plaisir à découvrir,

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Dans ce second tome on retrouve Nuwan et Lerëh dans leur fuite. Cette aventure se centre majoritairement sur l'histoire de Lerëh puisqu'elle est sur le bateau de son père et va aller à la rencontre de sa mère, une grande magicienne, qu'elle n'a jamais connu. Les retrouvailles de la petite famille seront pleines de surprises et la découverte des circonstances de sa naissance laisseront Lerëh comme le lecteur un peu pantois.Nuwan quant à lui continue d'utiliser ses pouvoirs dans un état semi conscient. Le Danthrakon reste encore assez mystérieux.On prend beaucoup de plaisir à suivre cette aventure. On retrouve l'humour qui a fait le succès de Lanfeust, par petites touches, incarné notamment dans cet album par un serviteur atypique, Didore qui a une notion de l'honneur assez… curieuse mais aussi par le père de Lerëh.

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Arleston nous livre une nouvelle fois un délicieux cocktail mêlant avec une redoutable efficacité inventivité débridé, humour et heroic-fantasy… Difficile de ne pas se laisser entraîner par ce récit d’aventure virevoltant riche en rencontres et en péripéties d’autant qu’il est porté par une galerie de personnage baroque et joyeusement foutraque et par le trait élégant et délicieusement théâtral d’Olivier Boiscommun… Le cliffhanger laisse augurer un final détonnant… Rendez-vous en novembre pour la conclusion de cette trilogie jubilatoire qui ravira les amateurs des univers baroques et des récits dynamiques d’Arleston…

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On a retrouvé Arleston. Enfin celui qu'on aime qui nous a fait le fameux premier cycle de Lanfeust ou encore les premiers tome d'Ekho. En effet le premier tome était assez quelconque avec une présentation des personnages pas très originale tout comme l'avancée sans surprise de l'histoire. Un premier tome sympathique mais sans réelle saveur.Ce tome deux est tout autre. Dans ce tome ci on retrouve l’espièglerie et les surprises tombant de nulle part qui ont fait le succès de Lanfeust. Notre anti héros n'évolue pas forcement beaucoup mais tous les personnages secondaires sont à la fête.

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Dans ce deuxième tome, notre héros, possédé par un livre magique le Danthrakon, fuit la ville de Kompian accompagné de Lereh et de Garman, poursuivi par l’inquisiteur Amutu. Dans cet épisode, nous faisons connaissance avec les géniteurs de la belle Lereh et leurs petits problèmes de famille.
Bien sûr, la trame principale et notamment les personnages ont un petit goût de déjà vu : un héros un peu benêt qui hérite d’un fantastique pouvoir qu’il ne maitrise pas et qu’il ne peut utiliser tout le temps, accompagné d’une jeune et jolie fille, plus intelligente et dotée d’un sale caractère, opposés à un vrai méchant. Tout cela rappelle beaucoup ce cher Lanfeust. Mais l’ensemble fonctionne. Arleston sait raconter une histoire, son imagination débordante et son savoir-faire font encore merveilles. On suit donc les aventures de Nuwan et compagnie avec plaisir et sans ennui.
Pour ma part, la vraie faiblesse de cet ouvrage reste son dessin. Trop irrégulier, il lorgne tantôt du côté de Floch, tantôt du côté de Mourier mais sans y parvenir. Les animaux anthropomorphiques sont plutôt réussis mais c’est plus laborieux côté humain. Nuwan apparaît tour à tour comme un gamin ou comme un quadra en fonction du dessin de ses rouflaquettes.
L’ensemble reste une bonne BD de détente qui se lit avec plaisir et sans ennui.

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Le Danthrakon est maintenant ancré dans le corps de Nuwan. Un bien précieux pour certains, une malédiction pour d’autres. Un second volet qui commence à délivrer ses secrets malheureusement pas toujours aisés à traduire.