Au revoir là-haut

Christian De Metter (Dessin, Couleurs) | Pierre Lemaitre (Scénario)

3.71/5
BDFugue loves
Parution 3 oct. 2015
Pages 168
Genre Roman graphique
Éditeur RUE DE SEVRES
Résumé
1919. Au sortir de la guerre, la société française peine à ménager une place aux anciens poilus devenus encombrants et les trafics les moins glorieux y vont bon train. Albert Maillard, modeste comptable, qui a sauvé la vie d'Édouard Péricourt, jeune fils de bonne famille, juste avant la fin des combats, tente de les faire vivre de retour à Paris. Édouard, défiguré, refuse de reprendre contact avec les siens et imagine une gigantesque arnaque à la nation pour tenter de renouer avec une vie, ailleurs.

Détails

Avis et notes

3,71 7 notes
5 étoiles 57%
4 étoiles 14%
3 étoiles 0%
2 étoiles 14%
1 étoile 0%
Léna
Léna Publié le
5/5 BDFugue loves
Comme le dit si bien Philippe Torreton dans sa préface : "Au revoir là-haut est en moi".
Je vois difficilement comment exprimer cela de façon plus forte.
Quand la guerre est finie viennent les nouvelles batailles, celles des laissés pour compte, celles des âmes véreuses.
L'adaptation de ce prix Goncourt, d'une très grande sensibilité, m'a plongée dans une spirale d'émotions.
Comme le dit si bien Philippe Torreton dans sa préface : "Au revoir là-haut est en moi".
Je vois difficilement comment exprimer cela de façon plus forte.
Quand la guerre est finie viennent les nouvelles batailles, celles des laissés…
vieuxjim
vieuxjim Publié le Achat vérifié
J'ai lu en premier "Couleur de l'incendie", la suite de "au revoir là-haut". Je trouve "couleur de l'incendie " davantage prenant. Peut-être parceque j'ai lu préalablement le roman "Au revoir là-haut " en texte il y a quelques temps et que je ne retrouve pas dans la BD tout le cynisme du livre. Par exemple, l'horrible mutilation de Edouard Péricourt, la gueule cassée, semble atténuée par le dessin , de même que l'ordure qu'est le lieutenant Pradelles est édulcorée dans la BD. Dans "Couleur de l'incendie" le personnage principal qu'est Melle Péricourt, devenue Madame Pradelles, est formidablement dessiné, sans concession , tout comme les autres personnages, (j'allais écrire les acteurs). On se croirait au cinéma.
J'ai lu en premier "Couleur de l'incendie", la suite de "au revoir là-haut". Je trouve "couleur de l'incendie " davantage prenant. Peut-être parceque j'ai lu préalablement le roman "Au revoir là-haut " en texte il y a quelques temps et…
Benjamin Roure
Benjamin Roure Publié le
2/5
L’ensemble manque de liant, de cohésion, et par conséquent de puissance. Et si l’esthétique choisie est pertinente et souvent forte, les bulles anguleuses et le lettrage mou étouffent ces efforts. Dommage, vraiment dommage.

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