XIII tome 24 - L'héritage de Jason Mac Lane

WOAWW ! Comme dirait l’autre ! C’est du lourd, et du copieux… Les amateurs de rebondissements et de courses poursuites ne seront pas déçus.
Ce numéro 24 de la série XIII, reprise par Y. Sente et I. Jigounov, fait plaisir à voir et à lire !
Côté dessin, le trait est toujours appliqué, les personnages fidèles à leur image, les décors réalistes, je n’aurai qu’un regret : la mise en couleur par ordinateur qui assombrit et quelquefois affadit le dessin. Mais bon…
Côté scénario c’est un feu d’artifice ! J’en connais un dont le nom commence par HER et se termine par MANN qui ferait bien de s’en inspirer et se remettre au boulot pour donner plus de consistance à ses histoires.
Mais revenons à notre héros amnésique.
Embarqué dans une nouvelle quête de son identité, manipulé par une brochette de politiciens, militaires et mafieux plus fourbes les uns que les autres, Jason Mc Lane cavale depuis 5 tomes, d’un bout à l’autre de la planète et peine à semer ses poursuivants. À trop vouloir aider ses amis il va s’en éloigner et à trop fréquenter la Fondation Mayflower il pourrait bien se brûler les ailes…
On retrouve enfin la grande aventure chère à nos auteurs disparus, Jacobs, Martin, Charlier, et j’en passe, qui considéraient le lecteur comme un partenaire à qui il fallait en donner pour son plaisir.
Le plus de cet album : 3 à 4 pages de généalogie pour nous aider à replacer l’histoire dans son contexte, un peu fastidieux, certes, mais passionnant. Il faudra bien deux lectures de l’album pour assimiler tout ça !

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I. JIGOUNOV et Y. SENTE réalisent avec ce cinquième volume du second cycle, peut-être leur meilleur album depuis qu'ils ont reprit la série.
Vivement le sixième.

On pensait avec Van Hamme et la série XIII avoir été au plus loin et au plus profond dans la construction d'un scénario diabolique de conspiration.La poursuite de la série XIII ne pouvait qu'être fade.Yves Sente prouve le contraire de manière magistrale en construisant un redoutable scénario qui part du mythe créateur de l'Amérique pour déployer ses ramifications jusqu'à l'influence politique et financière d'un groupuscule omnipotent.XIII en est, comme toujours, à son corps défendant, la pièce maitresse que se disputent des camps opposés.L'histoire est une horlogerie suisse qu'aucun grain de sable ne vient gripper, à l'image d'une généalogie quasi biblique.Au dessin, même efficacité et justesse dans la forme et le fond.Une réussite que la reprise de XIII par ce duo, particulièrement pour ce tome.

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