Pigalle 62.27
Jacques De Loustal (Dessin, Couleurs) | Jean-Claude Götting (Scénario)
Parution 21 sept. 2012
Pages 68
Genre Polar BD
Éditeur CASTERMAN
Résumé
Jeune provincial d’Auxerre encore jamais « monté » à la capitale, Antoine aborde Paris avec méfiance et appréhension. Mais aussi une détermination inflexible : il n’est venu que pour venger son père, suicidé par la faute d’un certain Robert Mondcamp – à en croire en tout cas un courrier adressé par le défunt juste avant qu’il ne se pende.
Antoine s’arrange pour croiser la route de sa cible – tant et si bien qu’il va devenir l’un des familiers de Mondcamp, lequel ne tarde pas à le recruter pour l’un de ces nombreux petits boulots à la limite de la légalité qui semblent constituer l’ordinaire de ses activités. Mais au contact du monde interlope de Pigalle et des personnages qui traversent sa nouvelle vie – comme Betty, un transsexuel qui se produit dans les boîtes de nuit du quartier, ou Caroline, une jeune femme aux apparences sages mais qui n’hésite pas à poser pour des photos dénudées, et avec laquelle il entretient bientôt une liaison –, Antoine sent sa résolution faiblir…
Première collaboration, aux couleurs du roman noir, entre Loustal au dessin et Jean-Claude Götting au scénario. Une histoire très sombre dans la lignée du Sang des voyous, et un hommage appuyé à l’esprit des polars français de l’après-guerre.
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Pigalle 62.27
Réf. 9782203047921
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Laurence Le Saux
Publié le
L’ouvrage oscille agréablement entre portrait psychologique et action en milieu de gangsters. A la fois dynamique et contemplatif, il offre un joli moment en milieu ambigu, auprès d’un héros en pleine quête existentielle.

vedge
Publié le
Le titre ramène tout de suite l'opératrice, enfichant ses câbles pour mettre en relation deux interlocuteurs distants, par le numéro et non le nom, puisqu'en raison du développement du téléphone, la direction des services téléphoniques de Paris a demandé aux usagers d'annoncer désormais à l'opératrice le numéro et non plus le nom du correspondant.Dès le prologue, on est saisi par le travail de Loustal.Simplicité d'un récit épuré à l'extrême et choc de l'intensité dramatique rendue.Chaque case prise séparément raconte un acte banal, seule la succession de celles-ci donnent corps à la séquence avec un minimalisme des effets de couleur, un recentrage des cases sur l'action aussi anodine soit-elle, comme des cartes postales que l'on feuillette, sans texte, pour donner encore plus de force à l'image jusqu'à la planche finale du prologue avec son rayon de lumière obscène.La suite nous conte l'histoire d'un jeune provincial monté à Paris pour venger la mort de son père, dans le milieu interlope du Pigalle des années 50.L'illustration, d'abord dans les mêmes tons marron du prologue, prend peu à peu des tons pastel, puis vifs parfois, dans le style des années 70.La même économie d'effets, la même simplicité et épure du trait reconnaissable, donne le ton et l'ambiance du récit, le plonge dans la période, chère à l'auteur, qu'il dépeint.L'histoire est simple, ponctuée de quelques trouvailles d'arnaques dégottées par Loustal, et finit comme elle aurait pu commencer.Le texte fuit les bulles, à la mode des anciennes BDs, pour devenir support d'illustration en bas de case.Au global une histoire prenante, dans un univers de film policier noir français des années 50 bien restitué.
Le titre ramène tout de suite l'opératrice, enfichant ses câbles pour mettre en relation deux interlocuteurs distants, par le numéro et non le nom, puisqu'en raison du développement du téléphone, la direction des services téléphoniques…

Thierry
Publié le
Loustal, on aime ou pas sa manière très particulière de mettre en images des scénarios souvent excellents. L'histoire de Götting est poisseuse à souhait, mais le dessin me paraît cette fois-ci assez inégal, plutôt froid et même un brin ennuyeux...
Loustal, on aime ou pas sa manière très particulière de mettre en images des scénarios souvent excellents. L'histoire de Götting est poisseuse à souhait, mais le dessin me paraît cette fois-ci assez inégal, plutôt froid et même un brin…