Blueberry par Sfar et Blain - Amertume Apache + ex-libris offert

Ce n'est ni du Charlier ni du Giraud mais c'est bien du Blueberry !
Le scénario est très fidèle à l'esprit de la série, notamment des premiers albums (Fort Navajo, Tonnerre à l'Ouest, L'aigle solitaire).
Quant au dessin, on retrouve le trait propre à Christophe Blain mais la mise en scène est aussi très fidèle, montrant la profonde compréhension qu'ont les auteurs de cette série mythique. L'album regorge encore de références aux références de Charlier, notamment via des caméos d'acteurs emblématiques (Woody Strode, Claudia Cardinale...)

On rit des situations grotesques et des dialogues cocasses, on tremble durant les affrontements, on se laisse envoûter par un regard de braise ou une ligne d’horizon vertigineuse. Et on reste bouche bée devant un dessin d’une force et d’une évidence rares, imposant un néo-classicisme fédérateur au service de l’histoire et de ses thématiques judicieusement choisies. Bravo.

Si Blueberry s’engage sur de nouvelles pistes, il n’a rien perdu de ses réflexes et de son bagout. Impressionnant exercice de style doublé d’une respectueuse relecture de son cadre, Amertume Apache n’a pas à rougir devant les albums précédents. Suite et fin dans Les Hommes de non-justice.

Cette nouvelle aventure du lieutenant Blueberry, la première depuis le décès de Jean Giraud en 2012, place l’humain au coeur de ce western magnifique et crépusculaire.

Réinterprétation de l'univers graphique de Blueberry dans une histoire d'indiens vengeurs de l'assassinat de de leurs jeunes squaws.

Déçu, que dire de plus, je sais que je suis pas le seul !! Autant le scenario peut tenir la route, mais le dessin, non mais sérieux !! Je dis pas qu'il est mauvais, juste que c'est pas du blueberry !! C'est dommage, j’étais vraiment content qu'il ait une suite et maintenant je regrette qu'ils n'aient pas arrêté avant !! Et le pire c’est que je vais devoir acheter le suivant pour ma collection ,mais pas sur que je le lise !!!!

Daniel

Scénario haletant mais je suis un peu désarçonné par le graphisme un peu taillé à la hache et aux décors minimalistes. Toutefois les références fréquentes à des acteurs célèbres assaisonnent celui-ci de façon inattendue...