La bobine d'Alfred

Les histoires de Malika Ferdjoukh sont toujours aussi bien adaptées ! Après Quatre sœurs, c'est au tour de La bobine d'Alfred de venir voir ce qui se passe côté BD. Le dessin de Nicolas Pitz, à qui on doit notamment le très bon Montana 1948, se prête magnifiquement bien à cette ambiance hollywoodienne des années 60. Le scénario est prenant et on se laisse volontiers balader de plateaux de cinéma en villas de stars. Un chouette moment de lecture !

Porté par son dessin vif et expressif, Nicolas Pitz signe une formidable adaptation du roman éponyme de Malika Ferdjoukh dans lequel la romancière avait su trouver ce parfait équilibre entre drame et désinvolture que l’on retrouve dans bon nombre des films du maître du suspense. Truffé de clins d’œil et de références à l’œuvre d’Hitchcock dont l’ombre plane sur l’album, le scénario solidement charpenté entraîne le lecteur dans les coulisses du tournage de l’adaptation du Mary Rose de James Barrie que le cinéaste rêvait de faire, à la suite d’un adolescent découvrant émerveillé l’effervescence des plateaux de tournage… S’inscrivant dans la tradition des comédie américaine, truffé de références aux films d’Alfred Hitchcock, La Bobine d’Alfred est un album rythmé et entraînante au charme désuet qui rend hommage au cinéma des années 60…

Une jeune garçon exilé à Los Angeles, se retrouve par hasard sur le tournage d’un film secret d’Alfred Hitchcock. Le rêve va bientôt tourner au film d’espionnage. Un one shot bien adapté d’un roman jeunesse de Malika Ferdjoukh.