Air tome 1 - Sous un ciel moins gris

Après Bagnard de Guerre et dans mon village on mangeait des chats, Philippe Pelaez et Francis Porcel conjuguent une nouvelle fois leur talent pour nous entraîner dans un récit de science-fiction captivant… Une pluie de météorite s’est abattue sur le permafrost, libérant dans l’air des bactéries mortelles pour l’être humain. Un régime totalitaire s’est mis en place, assurant son pouvoir par sa main mise sur l’oxygène qu’il distribue avec parcimonie à ses administrés… La résistance s’organise mais ne peut lutter efficacement contre la machine étatique et le gouvernement s’apprête à frapper un coup pour mettre un terme à ce groupe de rebelles… Le trait élégant et les couleurs fascinantes du dessinateur espagnol esquisse avec virtuosité les contours d’un univers original et cohérent alors que l’album se referme sur un cliffhanger particulièrement frustrant… Ce premier tome d’Air est des plus prometteur et l’idée qu’un second diptyque semble d’ores et déjà prévu ne peut que nous réjouir…

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Et si demain l’air devenait irrespirable mais les gouvernements en poste ne faisaient rien, qu’adviendrait-il de la population. Un ouvrage en deux tomes qui amène à réfléchir tout en passant un bon moment d’intrigue. 

Une bonne lecture qui prend son temps de poser l'univers et l'intrigue autour d'un sujet tout à fait plausible, la fonte des glaciers et la libération des \virus zombies\. Le prochain tome nous révèlera le dénouement , j'ai hâte.""

Il y a des intrigues politiques, de l'espionnage, de la dystopie, des explorations sous-marines, et ce cadre de science-fiction original et intéressant. Et tout cela tient la route avec une histoire intelligente, rythmée et prenante. Vivement la suite !

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À la fois faussement datées et résolument modernes, ses planches se jouent des diverses temporalités en deux tonalités et collent parfaitement à l’atmosphère steampunk concoctée par le scénariste de Hiver à l’Opéra.