Vikings dans la brume

Un premier tome sympathique, qui fera sourire les amateurs d'histoire, mais aussi réfléchir sur le temps qui passe et les évolutions qui en découlent.

De tout temps, la littérature comme le cinéma ont raconté des histoires sur le thème du « monde qui bascule », où ce qui semblait acquis à tout jamais se voit balayer. Sous couvert d’humour et de dérision, l’histoire de Vikings dans la brume exploite ce thème. Une communauté de vikings marins et marrants passent le plus clair de son temps sur les mers avec comme objectif piller et tuer les populations. Cette activité est devenue une simple routine pour ces hommes qui partent plusieurs mois loin de leur famille, à la grande joie de leurs épouses qui peuvent faire ce qu’elles veulent pendant leur absence… Confrontés à l’évolution rapide du monde chrétien qui se répand partout, le chef des Vikings se rend bien compte que le pillage vit ses dernières heures de gloire. Il va falloir se remettre en question et vite. Cet album aux allures de légèreté et de burlesque, se révèle bien plus profond qu’il et son sujet est universel.

Reidolf est un chef viking. Et les viking, ça pillent, ça ripaillent, ça massacrent et ça affrontent les monstres mythiques qui pullule dans l'océan. Et c'est ce que Reidolf veut apprendre à son fils en l'emménant dans un nouveau raid vers les royaume chrétien, cette nouvelle religion qui s'oppose aux dieux d'Asgard.
Un fils qui trouve un peu barbare et barbant de piller, de massacrer, de ripailler et découvre que les monstres des saga des hommes du nord sont légèrement exagérés.
Wilfrid Lupano, scénariste incontournable de la bd contemporaine, excelle dans cette saga humoristique sur les hommes du grand nord, racontée en gag de six cases formant un récit cohérent, ou l'on découvre qu'être viking c'est pas de la tarte, surtout que la concurrence est rude, que le christianisme gâche le plaisir et cette pu.... de brume aussi.
Une BD à lire à coup de hache si il le faut !

Ferré

Lecture indispensable! Je me suis gondolé comme en lisant un bon Gaudelette. J'ai hurlé de rire comme à la lecture d'un bon Coyote. Je me suis roulé par terre comme avec Gotlib. Autrement dit Lupano et Ohazar frappent très fort avec cet album découpé à coup de haches pour qu'on s'en paye une bonne tranche. J'attends la suite avec impatience.