Platinum end tome 8

La ressortie du tome 1, avec sa couverture illustrée par Yslaire, est l'occasion de se replonger dans la dernière série du duo iconique Ohba-Obata. Et il est difficile de parler de Platinum End sans le comparer au chef d’œuvre des deux maîtres, Death Note, tant les thèmes abordés sont semblables : la mort, la divinité, le pouvoir qui corrompt. De plus, là aussi, on retrouve les duels stratégiques, moins poussé que dans Death Note cependant, car Platinum End laisse une belle place au combat, ce qui permet à à Takeshi Obata de nous montrer toute la maîtrise de son art à travers des dessins magnifiques et un découpage des cases totalement maîtrisé. Les anges en particulier sont de toute beauté, et le dessin est sans conteste le point fort de ce manga.

Côté scénario par contre, Plantinum End souffre de la comparaison avec Death Note. Nous sommes dans un shonen plus classique, où si les enjeux sont de taille, les enjeux prennent moins. On y croit moins, on rentre moins dedans, en partie à cause de personnages caricaturaux et de rebondissements parfois prévisibles. Toutefois, ce tome 8 clôturant un arc et amorçant le début d'un autre, on peut toujours espérer que cela s'améliore.

Platinum End reste cependant un manga fort sympathique à lire, et devrait plaire à tout les fans du genre, et au final, le seul reproche que l'on peut véritablement lui faire est de ne pas être à la hauteur des autres œuvres de Tsugumi Ohba et Takeshi Obata.