Nymphéas noirs

Tout simplement un bijou, cet album a été une véritable claque pour moi, un polar brillant de Bussi adapté de mains de maîtres par Fred Duval et Didier Cassegrain.

Sur un tempo tranquille, une enquête bien menée jusqu'à un dénouement qui ne déçoit pas ! Ce n'est pas si fréquent...

A la lecture de ce superbe album, on comprend pourquoi le roman de monsieur Bussi fut multi-primé. On comprend aussi que Fred Duval réussi un tour de force en adaptant parfaitement ce roman qui, en passant, a du lui donner du fil à retordre. Ajoutez à tout ça la couleur Didier Cassegrain qui rend hommage à Monet de façon impressionnante, sans jeux de mots.
Le polar de l'année ! (oui je sais on n'est qu'en janvier mais je suis plutôt sur de moi)

Un ophtalmo est retrouvé assassiné dans une rivière de Giverny. Une fillette artiste, une institutrice sexy et une vieille dame désabusée sont les témoins d’une enquête de police complexe. Adaptation brillante et lumineuse d’un polar génial !

Lorsqu’un meurtre  a lieu dans le célèbre village de Giverny, l’ombre de la peinture n’est jamais très loin. C’est ce que pense Laurenç Sérénac, l’inspecteur chargé de l’enquête. Seulement, il est rapidement troublé par la jolie institutrice et par des indices récalcitrants… Fred Duval et Didier Cassegrain quittent la SF pour l’adaptation et signent un album exceptionnel à tous points de vue !!

Graphiquement maîtrisée et parfaitement écrite, cette variation immersive des Nymphéas noirs de Michel Bussi se suffit à elle-même et ne devrait pas laisser indifférents ceux qui s’y aventureront au risque d’être quelque peu troublés, lors du retour à la réalité !

Une histoire à clef, aux révélations finales sidérantes, que la version BD parvient à maintenir brillamment. C’était là le grand défi, et il est totalement relevé.

Enquête picturale et bande dessinée aux croisement des arts.

Une année 2019 qui commence avec de très belles œuvres comme ce Nymphéas noirs ou je redécouvre littéralement Didier Cassegrain et Fred Duval, deux auteurs qui ne m'avaient pas habitué à autant de finesse et c'est un magnifique cadeau qu'ils nous font là !Extrêmement recommandé !(...)

Après avoir travaillé ensemble pour la série d’action « Carmen Mac Callum », Fred Duval et Didier Cassegrain se retrouvent pour un nouvel exercice de style, une « mission impossible », adapter le polar multi primé de Michel Bussi. Défi magistralement relevé tant dans l’ingénieux découpage que dans la beauté des cases en couleurs directes. Dans ces 140 pages on retrouve le côté foisonnant, érudit et palpitant du roman et contrairement aux héroïnes, on n’a nullement envie de s’échapper de ce Giverny !

Dans le village de Giverny, amour et peintures sont liés par les plus sombres secrets. Une adaptation réussie et magnifiquement dessinée du roman éponyme de Michel Bussi par des auteurs de talent.

Voici un album adapté d'un roman de Michel Bussi qui entraîne le lecteur dans les méandres fort complexes d'une enquête policière hors du commun.Il est impossible de parler de l'histoire adaptée par Frédéric Duval sans risquer dans dire trop.Donc je vais parler des graphismes très impressionnistes de Didier Cassegrain… Giverny oblige. De superbes paysages et des personnages très typés (même si parfois un peu caricaturaux) éclairent l'album de leurs présences. Une belle réussite qui me donne envie de lire le roman original (même si j'en connaitrai la fin par l'album).

gb85

Une BD exceptionnelle, avec un scénario qui tient la route, une manière toute en douceur de dérouler le récit, des personnages bien campés et surtout un dessin époustouflant.

Branchés Culture

Le lecteur-acteur (vous savez comment sont les polars, on veut trouver le fin mot avant les enquêteurs, ici Laurenc et Silvio) se fait balader, mais d’une force… On en prend plein les mirettes et on ne voit rien venir dans ce pageturner qui sème les indices comme des coups de pinceau auxquels on ne prêtera attention que bien trop tard. Même si on peut rester des heures devant les dessins sublimes de Cassegrain, l’un des plus peintres parmi les dessinateurs BD (pas d’encrage mais des couleurs directes si vivantes), imprégné de toute cette richesse picturale dont était capable un Monet.

https://branchesculture.com/2019/01/23/nympheas-noirs-bd-roman-michel-bussi-fred-duval-didier-cassegrain-monet-giverny-serial-killer-peinture/