Letter 44 tome 2 - Décalage spectral

Les problèmes s’accumulent pour le nouveau président Blades; à l’intérieur comme sur la scène internationale. Dans l’espace, la situation n’est pas plus simple mais ce qu’il reste à découvrir est bien pire! Un deuxième tome d’une série qui s’annonce comme une référence du genre.

Une histoire prenante et adroitement structurée dont la suite sera attendue avec envie, et ce ne sont pas les révélations placées en dernière partie qui vont atténuer ce sentiment.

Malgré ces révélations chocs, malgré l’attaque subit par son bras droit, malgré la rencontre avec l’ancien président Carroll, le président Blades ne se démonte pas et refuse de rester dans le chemin qui lui a été tracé ! En effet, il décide d’équiper son armée en Moyen-Orient avec ces armes en avance de plusieurs décennies. Espérant ainsi mettre fin aux guerres terrestres, sans discussions possible et ainsi pouvoir se concentrer sur éventuelle guerre spatiale.

Difficile de suivre les avis positifs quant au scénario qui m'a beaucoup déçu. Attention à la suite, SPOIL.
Pas de commentaire particulier sur la partie SF où, par définition, tout est autorisée.
Par contre, pour la partie géopolitique... Aïe, Aïe, Aïe... Un président des Etats-Unis qui aurait les moyens en cachette d'engager des sommes astronomiques pour réaliser des armes secrètes ? Impossible. La constitution et le contrôle des armements et des budgets aux US l'interdit totalement, c'est inimaginable. Supposer d'ailleurs que les US aient les moyens de se doter d'armements aussi supérieurs aux autres nations est déjà pour le moins plus que douteux...
L'Allemagne prenant le risque de lancer une bombe nucléaire sur l'armée US ?! Totalement impensable et irréaliste ! L'Allemagne est LE pays qui depuis 1945 ne peut pas se passer du soutien US, s'il y a un pays qui ne peut pas faire ça c'est bien celui-là. Bon, on pourrait continuer comme ça, mais là en terme de scénario on est en plein naufrage... On apprécierait des scénarios un peu plus solides et surtout plus crédibles : comment rentrer dans une histoire quand tout est aberrant... ? Bref, bien déçu...