L'homme sans sourire

L'homme sans sourire nous raconte l'histoire, d'un bougre ayant à cœur un fol espoir
Celui d'un jour avoir le pouvoir, de rire et sourire du matin jusqu'au soir.
Mais du haut de son château, un roi au cœur de glace mais au visage rigolard
Maintient son peuple de badaud, dans le plus profond désespoir.
Ce livre de l'homme sans sourire, il y a tant de chose à en dire,
Il faut le lire et le relire, pour en extraire le fin élixir,
Mais saches, toi qui entres ici, que la joie, et la tristesse seront tes deux amis,
S'affrontant sans fin dans une drôle de lutte, mais je ne voudrais point ici, vous gâchez la chute.

Ce n'est rien de dire que L'Homme sans sourire désarçonne. Jusqu'à l'ultime page, difficile de prévoir où les auteurs souhaitent véritablement aller. Une fois la lecture de cette fable loufoque terminée, ce sont bien la surprise et l'émotion qui, malgré quelques lourdeurs, l'emportent.

Il faut donc s’accrocher pour apprécier l’intégralité, et il faut bien avouer que ce n’est pas toujours facile, tant le texte est abondant, amusant certes car bien tourné, mais un peu pesant aussi. Il prend d’ailleurs le pas sur l’intrigue elle-même qui, outre quelques spectaculaires rebondissements bien trouvés, patine un peu et se recroqueville sur elle-même. Mais là, encore, c’est logique compte tenu du secret final… La seconde lecture, une fois éclairée, prend un autre sens, assez brillant et audacieux, mais il aura fallu parvenir au bout de la première. Et le choix d’un univers de dystopie vintage et d’une intrigue mollassonne pourra en dissuader plus d’un. Ce serait pourtant dommage…

Un scénario attachant mais sans queue ni tête qui prend un sens et une vraie puissance dans les deux dernières pages. Deux pages qui nous donnent envie relire la BD.....

Un récit dystopique rondement mené, ponctué de rimes assassines. Une bande dessinée étonnante où l'auteur, narrateur omniscient nous livre un écrit miroir, reflet de sa propre personnalité. Une fable sombre et oppressante à la conclusion qui nous transporte vers des contrées insoupçonnées. Une véritable réussite

Stéphane Louis crée une fable moderne au concept inédit, mais ça, on ne peut s’en rendre compte qu’à la toute dernière page et alors relire l’album sous un autre prisme.

Au travers de cette fable, les auteurs se livrent à une critique de notre société, qui laisse sur nos visages un sourire figé…

Un roi joyeux tyrannique qui interdit à ses sujets de rire, une princesse inconsciente, un opposant politique et un anti-héros : tous les ingrédients de la fable sont là mais le sens profond de cette histoire ne se découvre qu'à l'ultime fin. Un album à lire jusqu'au bout pour le comprendre et l'apprécier à sa juste valeur.

L’Homme sans sourire est un conte dystopique intelligent qui s’avère bien plus subtil, grave et profond qu’il n’y paraît au prime abord… Porté par une narration originale tout en vers et en récitatifs, le récit de Stephane Louis est tout à la fois (ou tour à tour) drôle et tragique mais toujours azimuté et follement poétique… Bannissement, complots, histoire d’amour, trahison et révolution sont au menu de son scénario, superbement mis en image par l’impressionnant Stephane Hirlemann qui fait là une entrée remarquée dans le neuvième art… La chute du conte s’avère aussi vertigineuse que l’illustration de couverture… et incite clairement à relire l’album à la lumière de cette bouleversante révélation…

L'Homme sans sourire est un conte sombre et drôle en même temps. Une histoire intrigante écrite par Stéphane Louis, dessinée avec talent par Stéphane Hirlemann et mise en couleurs par Véra Daviet.

J'ai cru que j'allais beaucoup apprécier cet album. En effet, il s'entame de manière très réjouissante. Cela commence comme ces dystopies un peu loufoques telles Horologiom, un royaume de béton aux immeubles titanesques et déshumanisés où le rire et le sourire sont interdits par décret royal, l'inverse d'un Houppeland où…