I hate Fairyland tome 1

Délirant et jubilatoire à la fois, on se laisse entraîner sans peine à la suite de l'affreuse, sale et méchante Gertrude dans son aventure dans le pays magique de la reine Cloudia.
Petit bémol cependant, l'impression que les traducteurs n'ont, malgré tous leurs efforts, pas réussi à retranscrire totalement la pléthore de jeux de mots de la version originale anglaise.
Une lecture poilante tout de même !

Quand le rêve d'une petite fille d'aller au pays des contes de fées vire au cauchemar... C'est la petite pépite décalée de chez Urban. C'est sanglant à souhait, ça tranche à tout va, et surtout c'est à mourir de rire. Avec ses couleurs flashy et son langage sucré (les gros mots sont des noms de bonbons) c'est le comics fun et pour tous de ce début d'année.

Gertrude, six ans et des cheveux vert : aspirée par un trou dans sa chambre elle tombe à Fairyland.

Voici le pitch de cet album décomplexé et complètement barré. Nous suivons donc Gertrude et sa mouche dans l'univers coloré et mignon de Fairyland mais malheureusement ces 2 là ne sont pas mignons !

Une petite fille se retrouve prisonnière d'un monde merveilleux et sucré pendant plus de 25 ans. De quoi lui donner envie de tout ravager à coup de hache ! Une parodie régressive et gore des contes de fée, par le génial Skottie Young.

Testez-le : c'est addictif !Attention toutefois à ne pas le mettre dans toutes les mains vu la violence de certaines scènes et notez que ce volume pourrait très bien se suffire à lui-même mais fort heureusement, nous n'en avons pas fini avec Gertrude.

Pour une surprise en ce début d'année 2017, c'en est une.Ce premier volume est une petite pépite à ne pas mettre entre les mains pures et innocentes des jeunes fans de comics, mais plus dans celles de lecteurs qui sont depuis vingt-sept ans, comme Gertrude, plongés dans les mondes imaginaires.

Second degré et références de rigueur, l'ouvrage en est truffé et hélas, la traduction ne rendra pas tous les clins d’œil anglophones, comme par exemple à Twinkle Twinkle Little Star, chanson bien connue des écoliers anglo-saxons qui rythme le massage sanglant de la voie lactée. S'il est jubilatoire, ce scénario trash a tendance à être répétitif

Gore mais pour de rire, insolente mais pas non plus subversive, IHF n’est rien d’autre qu’une facétie de sale gosse, une pochade malicieuse mais qui ne se moque pas non plus de ses lecteurs.

Guillaume

Excellentissime

Une lecture rafraîchissante, avec une petite fille bien trash dans un monde féerique.
C'est détonant. J'ai adoré, c'est drôle, gore et plein de couleur.
Vivement la suite