Elric tome 2 - Stormbringer

Le 1er volume fut pour moi l'une des meilleures BD de 2013. Ce second tome n'a rien a envier a son prédécesseur...
L'empereur de Melniboné nous ouvre les portes d'un monde tournoyant de luttes et de noirceur.
Cette adaptation tirée du roman de M. Moorcock est ni plus ni moins qu'une alchimie très rare du texte et du dessin, qui évolue lentement vers une marche funèbre impitoyable dans ce sombre et grandiose univers baroque. Une saga d'héroic fantasy majeure, tourmentée et insatiable.

Elric se lance à la recherche d'Yyrkoon, pour libérer Cymoril. Deuxième épisode de l'adaptation BD d'une œuvre culte de l'heroïc-fantasy, épique et fascinante.

Toujours aussi beau et passionnant.

L’univers de Dark-Fantasy de Michael Moorcock est magnifiquement retranscrit avec ce second opus qui introduit le personnage central de la série, l’Epée Noire qui confère son nom à ce second tome. Malgré le changement de dessinateur en cours d’album, le dessin est toujours magistral, rehaussé par un encrage et une colorisation de toute beauté, mettant superbement en scène la décadence et la cruauté élevé au rang d’art des melnibonnéens. Stormbringer est un petit chef-d’œuvre qui donne la furieuse envie de (re)lire l’œuvre originale…

Lord Arioch

Franchement, c'est un bien triste siècle que ce XXIème ! Adieu l'esprit critique, bonjour les raccourcis faciles et les clichés bidons...
Mr Moorcock doit être tombé bien bas financièrement, ou être proche de la sénilité pour avoir validé ce qui n'est qu'une pale copie (c'est le cas de le dire) de son cycle d'Elric.
Cette bd est à l'oeuvre originale ce que le seigneur des anneaux de Jackson est à l'oeuvre de Tolkien : un misérable pastiche plein de raccourcis qui trahi l'esprit original des livres. Elric est un être tourmenté tout en nuances, qui passe son temps à douter, qui n'a pas d'assurance. Un être ambivalent tour a tour cruel et miséricordieux, gai et triste comme une bipolarité poussée à l’extrême : on ne le reconnait pas dans ces Bd.
Cymoril est, bien que melnibonéenne, un être doux et aimant qui ne désire pas le pouvoir, y est complètement hermétique à aucun prix elle ne se serait assise sur le trône de rubis, ne désire jamais l’épée noire, ne cherche jamais le conflit..
Bref, ces bd sont à l'image de ce siècle de décadence : un résumé facile, peu profond, plein de raccourci, qui prend ses lecteurs pour des noeud-noeud certes beau ça on ne peut pas lui enlever... mais il ne reste que ça. De la beauté graphique vide de sens.

halcyon

Une suite à la hauteur du premier tome. De quoi plaire aux fans du livre, tout est bien fait, et la préface d'Alan Moore rajoute au charme...
Un excellent choix!