Une très bonne (et fort crédible) idée de scénario, un récit maîtrisé, des personnages consistants... Ajoutons que le dessin est impeccable ! Le meilleur album de Zep "post-Titeuf" ?

Et si l'évolution de l'Homme freinait au fur et à mesure que le progrès numérique s'accroit ? Certes, accéder à des connaissances encyclopédiques en quelques secondes est un rêve de tout être humain mais n'est-ce pas finalement le processus d'apprentissage qui fait de nous des êtres évolués ? Graphiquement immersif et vivant, ce one shot déroule une intrigue bien menée. Zep signe ici un récit sur une société à l'âge du numérique dont on ne saurait dire si l'on se place en pleine utopie ou dystopie, preuve que la limite entre les deux est infime. L'auteur lui a choisi son camp.

Le nouveau Zep est là !! Un one shot traitant de transhumanisme, de la technologie et de ces dérives, et de bien d'autres sujets. Un jeune homme de bonne famille se retrouve démuni, sans rien, lorsque son cerveau numérique lui est volé. A travers ce personnage qui redécouvre son monde, nous découvrons les dérives qui guettent notre société.

Avec sa fluidité habituelle, Zep nous propose de nouvelles pistes de réflexions sur le futur et notre humanité, dans la lignée de The End et Paris 2119.

Zep, depuis quelques albums, se pose énormément de questions quant à l'évolution de l'être humain ; un personnage particulièrement complexe toujours prêt à s'autodétruire. Ici il est question de notre addiction au numérique. Outre ses idées plus qu’intéressantes j'apprécie particulièrement sa manière de raconter. Un vocabulaire simple et une narration extrêmement fluide rende cet album accessible à tous.

... j'en comprends le sens mais en lecteur j'ai ressenti une pointe de déception avec peut être un goût de trop peu sur le développement et la conclusion de cette histoire ambitieuse.

l’idée de départ est hautement intrigante et excitante, le dessin est une fois encore superbe, mais les principales forces de cette bande dessinée résident dans l’originalité de son développement et dans la quantité de sources de réflexion disséminées tout du long.
Lorsque l’on pense avoir compris où il voulait en venir, c’est pour mieux se faire surprendre une fois la page tournée… c’est comme si Zep avait su anticiper ce qui allait se déclencher dans notre cerveau en lisant son ouvrage et qu’il avait décidé de jouer avec…
Nous voici en tout cas confrontés à notre rapport à la technologie, l’argent, le pouvoir… mais aussi à des thèmes forts, sociétaux, écologiques… tout en réalisant la prouesse d’y glisser une once d’espoir.
Brillant, je vous dis !

Zep nous emmène dans un nouvel univers dystopique et se projette sur ce que pourrait devenir notre société humaine, toujours plus connectée, se détachant de plus en plus des rapports humains et de la nature.

Avec son trait fluide et lisible, sa manière sobre et frontale d’affronter des thèmes ardus, l’auteur suisse offre un album de SF tous publics, ce qui n’est pas si commun. Les spécialistes du genre pourront l’estimer un peu convenu et naïf, les autres y trouveront matière à profonde réflexion.

Au travers de la recherche de Constant pour trouver sa véritable identité en fouillant dans les zones blanches inexplorées de son cortex biologique et en découvrant la force naturelle de la matière grise face à l’épreuve des sens sur la surface réelle du monde, l’auteur Zep nous fait intimement réfléchir sur notre humanité.