Justicier divin ou bras armé aux ordres des politiciens ? Dans le Paris du XVe siècle, Le Bourreau a son heure : quoi qu'il arrive, lorsque sonne minuit, la chasse aux assassins se termine dans le sang. Mais d'où vient ce "don", qui rend cet homme presque invincible ? Et qui est ce Bouffon, qui ose lui dérober l'une de ses victimes ? Un premier tome prenant et très prometteur...

l'histoire de ce bourreau masqué, au don surnaturel, qui exécute au nom de Dieu et des nobles, est plutôt intrigante. Sorte de comics moyenâgeux, le démarrage de la série est prometteur. Dommage qu'il soit entâché de dialogues au style lourd et d'une voie off encombrante.

Un justicier expéditif et invincible sème la terreur dans un Paris de fin de Moyen-Âge. Est-il vraiment ce qu’il croit, un envoyé de Dieu ? Premier opus réussi d’une série médiévale-fantastique inquiétante…

Aucun coupable ne pourra échapper à la justice de Dieu. Le moindre assassin sera traqué par «Le bourreau» crée par Mathieu Gabella et Julien Carette. Un premier tome très prometteur qui nous entraine dans un Paris moyenâgeux où les justiciers se comportent en super héros.

Dès la première faille qui entache ses jugements passés, de craint et respecté, le Bourreau va rapidement devenir aux yeux du peuple le serviteur des élites qui accomplit leurs basses œuvres. En enquêtant sur l’exécution qui a fait basculer ses certitudes, il va mettre à jour des vérités qu’il aurait peut-être été préférable de cacher… Avec Justice Divine? Mathieu Gabella, Julien Carette, Jérôme Benoît et Virginie Augustin inaugurent un triptyque de medieval-fantasy prometteur et intrigant dont il nous tarde de lire la suite…

Mathieu Gabella [...] prend son temps pour composer des personnages complexes, dans un décor historique suffisamment imprécis pour se laisser des libertés. Et réussit dès lors à ménager suspense et séquences spectaculaires, dans un beau récit d’ambiance, avec ce qu’il faut de surprises. Au dessin, Julien Carette (Nomad) s’en sort bien dans un registre plutôt réaliste, parfaitement secondé par le storyboard impeccablement rythmé de Virginie Augustin et les décors de Jérôme Benoît. Un travail d’équipe convaincant.