Akissi de Paris

Une belle plongée dans le Paris récent d’une petite ivoirienne qui doit s’adapter et se faire des amis. Bonne humeur au programme !

Un bon démarrage pour renouveler les aventures d'Akissi en y introduisant des thématiques importantes comme le déracinement, la double culture et l'acquisition de nouveaux codes. Lecture très sympathique en cette rentrée scolaire.

Akissi est à Paris pour raison scolaire. Son frère Fofana et elle sont désormais installés chez leur grand-oncle. Le jour de la rentrée au collège Hector Berlioz, Akissi est présentée à sa nouvelle classe et s’installe à la seule place libre, à côté de « Dictionnaire », le premier de la classe, objet de moqueries et de harcèlement. Akissi va rapidement se rendre compte que les codes Il ne faut pas longtemps à Akissi pour se rendre compte que les codes parisiens ne sont pas les mêmes que ceux d’Abidjan. Dress code, amis, tout est plus compliqué à Paris. Comment faire partie de la bande de la fille la plus populaire du collège ou être ami avec Marcel-Dictionnaire alors que tout le collège se moque de lui ? Akissi et son frère Fofana sont désorientés et souhaitent repartir à Abidjan… Ce premier volet d’Akissi de Paris est, à l’instar de la série originelle Akissi, un rayon de soleil en termes de relations humaines et de bonne humeur !

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Finies les courtes histoires pour les lecteurs débutants. Akissi et Fofana ont quitté Abidjan et font leur rentrée à Paris, hébergés chez Papi l’oncle de leur mère. Pour cette occasion les héros évoluent dans un nouvel écrin sous la forme d’une histoire longue d’environ 70 pages. Et c’est du bonheur non stop ! J’ai particulièrement adoré les mic-macs des langages. Le parler de Yopougon vient se mélanger au codes actuels en vigueur chez nos ados français. Le mélange est truculent ! Beaucoup de thèmes sont brassés dans ce nouveau cycle d’Akissi. Elle quitte l’enfance, aussi un peu ses illusions et s’empare de cette nouvelle vie tant bien que mal. Les personnages secondaires, ses camarades de classe sont autant de moyen de parler de la pauvreté, de la solitude, du regard des autres… Je suis heureuse d’avoir fait cette rentrée en compagnie de la meilleure gâte-gâteuse de Côte-d’Ivoire ! J’ai hâte de voir comment elle va tous les mettre au pas par la suite.

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